2« Le mort saisit le vif » est une formule juridique signifiant que les hĂ©ritiers d’un dĂ©funt, dĂšs ; 12 On aperçoit que les moyens auxquels recourt Zola dans La Fortune des Rougon reposent sur la puissance d’une torsion : aprĂšs avoir conduit parallĂšlement l’histoire des Rougon et celle de Macquart jusqu’à la fin du chapitre Iv, pour les conduire Ă  la date du 7
La fortune des Rougon de Zola RĂ©sumĂ© par chapitres Chapitre 1 Histoire d’amour entre Miette et SilvĂšre. Adieux car dĂ©part de SilvĂšre pour l’insurrection. Miette devient la fille en rouge » Chapitre 2 Pierre Rougon veut faire fortune et se dĂ©barrasse de ses frĂšres et sƓurs. Il tente de faire fortune avec FĂ©licitĂ©. DĂ©ception venant de leurs 3 fils. Chapitre 3 Insurrection des rĂ©publicains. Le salon jaune est pour la monarchie. Rougon veut remettre de l’ordre et en garder le bĂ©nĂ©fice. Chapitre 4 Histoire d’Antoine Macquart. MĂȘme volontĂ© de faire fortune. Fine travaille pour lui, quand elle meurt, il accuse la monarchie et en veut au salon jaune. Il met SilvĂšre de son cĂŽtĂ©. Chapitre 5 Bataille entre les insurgĂ©s et les bonapartistes. Rougon se cache et attend le bon moment. Miette se fait tuer. Chapitre 6 et 7 Rougon sauve Plassans avec des hauts et des bas et fait enfin fortune. SilvĂšre est tuĂ©. Macquart est exilĂ©. La curĂ©e de Zola Personnages principaux Maxime Saccard Laure d’Aurigny RenĂ©e Saccard – BĂ©rard Mme de Lauwerens M Simpson Mme la marquise d’Espanet Adeline Mme Haffner Suzanne Aristide Saccard – Rougon M de Mussy M de Mareuil Louise de Mareuil Baptiste CĂ©leste Christine BĂ©raud Elisabeth Sidonie Rougon EugĂšne Rougon Mignon Charrier Le baron Gouraud M Toutin-Laroche M Hupel de la Noue M de SaffrĂ© Sylvia AngĂšle, premiĂšre femme d’Aristide Clotilde, fille d’Aristide M BĂ©raud du ChĂątel, pĂšre de RenĂ©e Larsonneau M Michelin Worms Le duc de Rozan RĂ©sumĂ© par chapitres Chapitre 1 PrĂ©sentation de Maxime et RenĂ©e. Elle s’ennuie, elle a dĂ©jĂ  fait tout ce qui Ă©tait possible. Diner lors duquel on Ă©tale la luxure des Saccard. Que comprend RenĂ©e en voyant Maxime et Louise ? Que devient M de Mussy ? Chapitre 2 Histoire d’Aristide Rougon dit Saccard. Raison et condition de son mariage avec RenĂ©e. Explication de sa fortune Ă  venir c’est un homme intelligent et ambitieux tout comme Sidonie, sa sƓur et EugĂšne, son frĂšre. Chapitre 3 Maxime, RenĂ©e et Saccard font chacun leur vie de leur cĂŽtĂ©. Ils descendent de plus en plus bas dans la dĂ©bauche. RenĂ©e semble souvent s’ennuyer. Maxime connaĂźt toutes les dames mĂȘme s’il est promis Ă  Louise. Chapitre 4 Saccard a des problĂšmes d’argent. Sa fortune n’est qu’apparente. Sidonie tente de mettre le grappin sur RenĂ©e. RenĂ©e et Maxime ont goutĂ© Ă  l’inceste et y prennent gout. Ils se voient tous les soirs. Chapitre 5 Les affaires de Saccard vont de mal en pis. Maxime et RenĂ©e son toujours ensemble mais Maxime veut rompre sans succĂšs. Sous le coup de la colĂšre, il a dĂ©voilĂ© les plans de son pĂšre Ă  RenĂ©e. Chapitre 6 RenĂ©e, lors d’un bal, comprend que Maxime va Ă©pouser Louise. Elle devient folle. Saccard les surprend mais ne dit rien. RenĂ©e est totalement perdue. Elle se sent honteuse car arrivĂ©e au plus haut point du vice avec l’inceste. Chapitre 7 RenĂ©e est encore plus perdue depuis que CĂ©leste l’a quittĂ©e. Elle se rend compte qu’elle a vieilli et que sa vie est vide de sens. Elle meurt en laissant des dettes que son pĂšre rĂšglera. J’accuse de Zola RĂ©sumĂ© Zola s’adresse au prĂ©sident Faure sur l’affaire Dreyfus. Il dĂ©taille d’abord tous les problĂšmes Ă©vidents puis il montre les manigances et autres mises en Ɠuvre pour couvrir les erreurs de l’Etat-major. Il plaint les hommes justes qui ont Ă©tĂ© punis. Pour conclure, il accuse tous les hommes qui ont trompĂ© l’opinion et dit que sa lettre n’a pour seul intĂ©rĂȘt que de faire sortir la vĂ©ritĂ© qui est dĂ©jĂ  prĂȘte Ă  exploser. Au bonheur des dames de Zola Personnages principaux Denise Baudu PĂ©pĂ© Baudu Jean Baudu Oncle Baudu Elisabeth Baudu GeneviĂšve Baudu Vinçard Colomban Mme Gras, la nourrice Robineau Gaujean Bouthemont Mme AurĂ©lie Le pĂšre Bourras Octave Mouret Mme Desforges Henriette Mme de Boves Mme Marty Mme Bourdelais Bourdoncle Albert Lhomme Joseph LiĂ©nard Mignot Hutin Favier Mlle Vadon Marguerite Mlle Prunaire Clara Mme FrĂ©dĂ©ric Henri Deloche Le baron Hartmann Mme Guibal Blanche de Boves M de Boves M de Vallagnosc Paul Mme Cabin Mme Boutarel Valentine Marty Pauline Cugnot BaugĂ© Mme Robineau RĂ©sumĂ© par chapitres Chapitre 1 Denise arrive Ă  Paris avec Jean et PĂ©pĂ©, ils se rendent chez leur oncle Baudu. Celui-ci n’a pas de place pour elle. Il raconte l’histoire du Bonheur des Dames qui ruine le quartier. Denise en est fascinĂ©e car il est immense. Elle va aller s’y prĂ©senter pour travailler comme vendeuse malgrĂ© l’aversion de sa famille pour ce magasin. Chapitre 2 Denise se rend au Bonheur des Dames pour se prĂ©senter comme vendeuse. Sa timiditĂ© l’empĂȘche d’entrer tout de suite. Elle rencontre Henri Deloche. PrĂ©sentation de tout le magasin et de ses principaux employĂ©s. Denise se prĂ©sente enfin mais elle ne sait pas encore si elle aura le poste, Mouret semble l’apprĂ©cier. Chapitre 3 Mouret se rend chez Henriette pour rencontrer le baron Hartmann avec qui il veut faire affaire. Ce dernier finit par ĂȘtre sĂ©duit quand il voit comment Mouret gouverne les femmes. Mouret y retrouve un ami de Plassans Paul Vallagnosc. Chapitre 4 C’est le jour du lancement d’un nouveau produit. Le matin est si calme qu’ils ont peur mais finalement l’aprĂšs-midi est bondĂ© de monde. C’est la premiĂšre journĂ©e de Denise, elle ne vend rien, tout le monde se moque d’elle. Elle est Ă©puisĂ©e et dĂ©moralisĂ©e. Chapitre 5 Denise, malgrĂ© ses difficultĂ©s, fait tout pour ne pas ĂȘtre renvoyĂ©. Jean lui demande de l’argent pour des problĂšmes de femmes ce qui ennuie Denise. Elle est amie avec pauline qui lui conseille de prendre quelqu’un » ce qu’elle refuse. Est-elle amoureuse de Hutin ? Deloche lui fait sa dĂ©claration lors de la journĂ©e Ă  Joinville. Elle le repousse gentiment. Chapitre 6 Denise a beaucoup de problĂšmes d’argent. Robineau l’aide en lui donnant des nƓuds de cravates. Ils se font licenciĂ©s tous les deux. Beaucoup d’histoires couraient sur Denise Ă  cause de Jean qu’on prenait pour son amant. Chapitre 7 Denise vit chez Bourras qui par charitĂ© lui offre un emploi. Elle a dĂ» reprendre PĂ©pĂ© avec elle. Elle va travailler dans la boutique de Robineau, mĂȘme si elle est pour les grands magasins, pendant que Bourras garde PĂ©pĂ©. Elle rencontre Mouret qui lui fait des excuses et lui propose de revenir travailler au Bonheur des Dames ce qu’elle refuse. Baudu vient lui reparler et l’invite Ă  manger. Chapitre 8 Denise va manger chez son oncle, elle voit que GeneviĂšve dĂ©pĂ©rit elle sait que Colomban en aime une autre. Elle retourne au Bonheur des Dames car les Robineau ne s’en sortent pas. Les travaux d’agrandissements sont en route, nuit et jour, et avalent tout sur leur passage. Baudu vend son rĂȘve et repousse encore le mariage de sa fille. Il n’a plus vraiment d’espoir Chapitre 9 C’est l’aventure du grand magasin pour les nouveautĂ©s d’hiver ». Le gĂ©nie de Mouret est indĂ©niable. La recette est la plus importante que le Bonheur des Dames ait jamais connu. Mme Desforges croit que Denise est la maitresse de Mouret. Celui-ci offre la place de seconde Ă  Denise. L’aime-t’il ? Cela effraye Denise. Chapitre 10 Denise a rĂ©ussi Ă  se faire apprĂ©cier dans son rayon, seule Clara la mĂ©prise. Mouret l’invite Ă  diner, tous savent ce que cela signifie. Elle refuse, cela Ă©tonne tout le monde, Mouret en est dĂ©stabilisĂ©. Elle l’aime mais ne veut pas ĂȘtre une aventure d’un soir. Plus rien n’a d’importance pour Mouret mĂȘme l’inventaire qui annonce la bonne fortune de son magasin. Chapitre 11 Henriette veut se venger et organise un piĂšge pour Denise et Mouret. Celui-ci aime vraiment Denise et prend sa dĂ©fense ce qui dĂ©prime Henriette. Elle va s’associer Ă  Bouthemont qui veut faire concurrence au Bonheur des Dames avec l’aide du baron. Chapitre 12 Denise se refuse toujours Ă  Mouret, il en est exĂ©crable. Bourdoncle veut se dĂ©barrasser d’elle mais c’est sans succĂšs. Elle prend de l’importance et amĂ©liore la vie au Bonheur des Dames. Mouret est sous sa coupe, il envisage de façon confuse le mariage. Chapitre 13 GeneviĂšve meurt ainsi sue sa mĂšre un peu plus tard. Robineau tente de se suicider. Bourras est Ă  la rue. Jean va mal et PĂ©pĂ© est au collĂšge. Denise souffre mais c’est parce que c’est inĂ©vitable, tous refusent son aide. Chapitre 14 Le Bonheur des Dames fait une nouvelle exposition maintenant qu’il s’étend sur tout un pavĂ© de rue. Beaucoup de rumeurs circulent sur Denise et Mouret. Celle-ci part le lendemain, il veut l’épouser. Elle lui avoue son amour. Il la laisse partir, il viendra la chercher lui-mĂȘme dans un mois. Les villes tentaculaires de Verhaeren RĂ©sumĂ© des poĂšmes La Plaine Il Ă©voque l’ancienne vie si magnifique des plaines et ce que l’homme en a fait des lieux tristes, monotones 
 L’ñme de la ville AprĂšs la plaine, il Ă©voque la vie de la ville qui existe depuis des siĂšcles. Pas de structure fixe dans ce poĂšme. Une statue Histoire d’un prĂȘtre qui a une statue en son honneur. Les cathĂ©drales PoĂšme sur les cathĂ©drales. RĂ©pĂ©tition frĂ©quente de ĂŽ ces foules, ces foules / Et la misĂšre et la dĂ©tresse qui les foulent. » qui rĂ©sume bien l’essentiel du poĂšme. Une statue Cette fois c’est celle d’un soldat qui apparait le sabre en bel Ă©clair dans le soleil » Le port Description d’un port ou plutĂŽt de la mer qui se trouve lĂ  ! MĂȘme effet de rĂ©pĂ©tition d’un vers Toute la mer va vers la ville » mouvement constant. Le spectacle PoĂšme sur le spectacle et ses effets. Il se finit logiquement sur la fin du spectacle. Qui sont ces filles qui attendent ? Les promeneuses PoĂšme sur des promeneuses silencieuses qui portent le deuil. Une statue Celle d’un bourgeois reprĂ©sentĂ© de façon nĂ©gative. Les usines Description de la vie dans celle-ci. PoĂšme sombre. La Bourse Description de la Bourse et de son ambiance fiĂ©vreuse et sournoise. Le bazar Le bazar semble agrĂ©able mais la nuit Il apparait la bĂȘte et de flamme et de bruit / Qui monte Ă©pouvanter le silence stellaire » L’étal Les trois vers rĂ©pĂ©titifs C’est l’étal flasque et monstrueux, / DressĂ©, depuis toujours, sur les frontiĂšres/ Tributaires de la citĂ© et de la mer » rĂ©sument le poĂšme. Rien ne lui semble rĂ©jouissant La rĂ©volte Description de la rĂ©volte qui soulĂšve la ville. Le masque PoĂšme sur un masque cĂŽtĂ© cachĂ© de l’homme ? Une statue Celle d’un apĂŽtre vie et description de ce qu’il a apportĂ© Ă  la ville. La mort Elle est personnifiĂ©e dans ce long poĂšme. La recherche AprĂšs s’ĂȘtre attaquĂ© Ă  tous les domaines de la ville, il s’en prend Ă  la science, recherche de la vĂ©ritĂ©. Les idĂ©es Les vers servent de rĂ©sumĂ© au poĂšme. Vers le futur DĂ©primant, mĂȘme le futur ne semble pas heureux. Un homme dans un Ă©tui de Tchekhov in La peur Personnages principaux Ivan Ivanitch Bourkine Mavra BiĂ©likov Kovalienko Barbara RĂ©sumĂ© Ivan et Bourkine se prĂ©parent Ă  passer la nuit. Ils discutent de Mavra, la femme du staroste. Pour Bourkine, le cas de solitude de Mavra n’est pas un cas isolĂ©. Il raconte l’histoire d’un de ses anciens collĂšgues qui se crĂ©ait une enveloppe pour se protĂ©ger du monde qui lui faisait peur. Il protĂšge aussi sa pensĂ©e et ce qui est interdit est ce qui est clair pour lui. Il Ă©tait troublĂ© par toutes les infractions aux rĂšgles. MalgrĂ© cela, il a un pouvoir de persuasion sur les gens. Il a du mal Ă  parler alors il vient et reste silencieux. Tout le monde le craint, BiĂ©likov fait peur Ă  tout le village. Bourkine vivait en face de chez BiĂ©likov il est ainsi aussi dans sa vie privĂ©e. Il passait de mauvaises nuits, poursuivi par la peur. Cet homme dans un Ă©tui a failli se marier avec la sƓur d’un collĂšgue. Pourquoi seulement failli ? BiĂ©likov est allĂ© parler Ă  Barbara ! C’est ses collĂšgues qui ont voulu les marier. Ils se demandent si elle accepterait. On les invite partout ensemble. Il accepte d’épouser Barbara. Il rĂ©flĂ©chit Ă  tout, le mariage qui est un pas sĂ©rieux lui fait peur. Il se renferme encore plus dans son Ă©tui. Le frĂšre de Barbare n’aime pas BiĂ©likov. Il ne se soucie pas de qui sa sƓur peut Ă©pouser. BiĂ©likov est trĂšs touchĂ© par la mĂ©chante caricature de lui. Lors d’une sortie, il voit Barbara et son frĂšre Ă  vĂ©lo. Il est choquĂ© et rentre chez lui sans assister Ă  la sortie. Il va voir le frĂšre de Barbara pour s’excuser de la caricature. Il lui conseille de ne plus faire de bicyclette. Kovalienko s’énerve et le chasse en disant que sa vie privĂ©e ne regarde que lui. Il se fait littĂ©ralement jetĂ© dehors. Il a honte et peur, Ă  cause de cette mĂ©saventure, de devoir dĂ©missionner. BiĂ©likov ne sort plus de son lit. Il meurt, il a une expression heureuse dans le cercueil. Les gens se sentent bien de cette mort, ils sont Ă  nouveau libres. D’aprĂšs Ivan, le fait de vivre c’est ĂȘtre dans un Ă©tui. Ivan voudrait raconter une autre histoire car celle-ci l’a perturbĂ©e. Bourkine dort, Ivan n’y arrive pas. Le groseillier de Tchekhov in La peur Personnages principaux Ivan Ivanitch Bourkine Alekhine PĂ©lagie Nicolas Ivanitch RĂ©sumĂ© On retrouve Ivan et Bourkine. Ils en ont assez de marcher. Bourkine demande Ă  Ivan de lui raconter l’autre histoire. Il va commencer Ă  raconter son histoire mais une pluie torrentielle s’abat sur eux il leur faut un abri. Ils sont silencieux et ressentent l’inconfort de la pluie. Ils sont trĂšs bien accueillis chez Alekhine. Il est servi par PĂ©lagie. Leur ami ne s’est pas lavĂ© depuis longtemps. Ivan nage Ă  l’extĂ©rieur sous la pluie. Il va enfin commencer son rĂ©cit. Il a un frĂšre. Il dit qu’ils se sentaient libres car ils vivaient Ă  la campagne ce qu’Ivan ne comprend ni n’accepte pas. Nicolas veut un groseillier dans sa maison de campagne. Il fait de belles Ă©conomies qu’il devient avare et ne mange plus Ă  sa faim, etc
 Il raconte que Nicolas s’est mariĂ© pour l’argent et que sa femme est morte Ă  cause de son avarice. Il achĂšte quand mĂȘme une maison qui n’est pas de son gout mais tant pis. Il commande des buissons de groseillier. Ivan lui rend visite, il est mĂ©connaissable. Retrouvailles attendrissantes et visite. Son frĂšre a beaucoup changĂ©, il se prend pour un grand seigneur. Ivan a vĂ©cu un changement en lui-mĂȘme lors de sa visite. Nicolas mange les premiĂšres groseilles et es trouvent savoureuses ce qui n’est pas le cas d’Ivan. RĂ©flexions sur le bonheur. On n’est heureux que parce que d’autres portent notre fardeau. Il faudrait rappeler aux heureux qu’un malheur est vite arrivĂ©. Ivan se rebelle contre l’idĂ©e de devoir attendre pour vivre, pour ĂȘtre libre. Il ne supporte pas de voir une famille heureuse. Ils sont déçus de cette histoire. Alekhine est fatiguĂ© mais n’ose pas aller se coucher. Bourkine donne le signal du coucher. Le camĂ©lĂ©on de Tchekhov in La peur Personnages principaux Le commissaire OtchoumĂ©lov Le bijoutier Khrioukine L’agent Eldyrine RĂ©sumĂ© Tout est calme jusqu’à ce que le marchand de bois attrape un chien. Il y a un rassemblement, OtchoumĂ©lov va voir ce qui se passe. Le chien a-t’il perdu ? Le bijoutier demande une indemnitĂ©. Il veut faire tuer le chien mais il est au gĂ©nĂ©ral
 Il pense alors que le bijoutier fait du cinĂ©ma. Quelqu’un dit qu’il a cherchĂ© chicane au chien. Quand l’agent qui l’accompagne dit qu’il n’est pas du gĂ©nĂ©ral, il veut le faire Ă©trangler. Il y a des doutes. Ce n’est pas le chien du gĂ©nĂ©ral mais celui de son frĂšre donc on ne va rien lui faire. La justice est inĂ©gale. La peur de Tchekhov Personnages principaux Le gĂ©omĂštre Gleb Gavrilovitch Smirnov Klim RĂ©sumĂ© Gleb Gavrilovitch Smirnov cherche un moyen de transport, il part avec un moujik. Le gĂ©omĂštre n’est pas Ă  l’aise, la charrette n’est pas confortable. Il part quand il fait nuit. Le gĂ©omĂštre a peur d’ĂȘtre attaquĂ© par le cocher, Klim, ou autres. Il ment en disant qu’il a trois rĂ©volvers. OĂč l’emmĂšne Klim ? Il se vante d’ĂȘtre fort. Il a peur du cocher ? Ils se sont mis Ă  galoper dans un bois. En fait, c’est le cocher qui a peur, il croit que le gĂ©omĂštre veut le tuer pour le dĂ©pouiller. Il appelle Klim jusqu’à ce que celui-ci apparaisse, effrayĂ©, il lui avoue son mensonge. Le gĂ©omĂštre et Klim repartent. Il n’a plus peur ni de la route ni de Klim. La mort d’un fonctionnaire de Tchekhov in La peur Personnages principaux Ivan Dmitritch Tcherviakov Le gĂ©nĂ©ral Brizjalov RĂ©sumĂ© Tcherviakov est au théùtre, il Ă©ternue et asperge un homme devant lui. Il tente de s’excuser. Brizjalov lui dit avoir oubliĂ© mais il ne veut pas y croire et se dĂ©cide Ă  en reparler avec lui. Sa femme l’encourage Ă  s’expliquer. Le gĂ©nĂ©ral ne tient pas Ă  en parler mais Tcherviakov insiste. Il finit par en avoir marre de se faire rembarrĂ© » et veut Ă©crire une lettre. Il n’arrive pas Ă  l’écrire et retourne chez le gĂ©nĂ©ral qui le chasse. Il rentre chez lui et meurt.
LAFORTUNE DES ROUGON Ce roman sert d'introduction à toute l'oeuvre. Il montre certains membres de la famille dont je veux écrire l'histoire, au début de leur carriÚre, fondant leur fortune sur le coup d'Etat, comptant sur l'Empire qu'ils
Description de l’éditeur La collection ConnaĂźtre une Ɠuvre » vous offre la possibilitĂ© de tout savoir de La Fortune des Rougon d'Émile Zola grĂące Ă  une fiche de lecture aussi complĂšte que dĂ©taillĂ©e. La rĂ©daction, claire et accessible, a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  un spĂ©cialiste universitaire. Cette fiche de lecture rĂ©pond Ă  une charte qualitĂ© mise en place par une Ă©quipe d’enseignants. Ce livre numĂ©rique contient un sommaire dynamique, la biographie d'Émile Zola, la prĂ©sentation de l’Ɠuvre, le rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© chapitre par chapitre, les raisons du succĂšs, les thĂšmes principaux et l'Ă©tude du mouvement littĂ©raire de l’auteur. Notre travail Ă©ditorial vous offre un grand confort de lecture, spĂ©cialement dĂ©veloppĂ© pour la lecture numĂ©rique. GENRE Professionnel et technique SORTIE 2020 23 avril LANGUE FR Français LONGUEUR 64 Pages ÉDITIONS Les Editions de l'Ebook malin TAILLE 217,2 Ko Plus de livres par Émile Zola
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 lui sembla cacher quelque piĂšge » INTRODUCTION – Situation du passage C’est un extrait du chapitre 2 qui raconte l’histoire de la famille Rougon de 1768 jusqu’à 1848 depuis son origine avec AdĂ©laĂŻde Fouque jusqu’à l’échelle sociale des Rougon en 1848. Ce passage raconte commentPierre Rougon rĂ©ussit Ă  prendre le pouvoir dans sa famille. – IntĂ©rĂȘt du passage A travers le rĂ©cit de la prise du pouvoir familial de PR se dessine un portrait des personnages. Chacun d’entre eux est emportĂ© par des valeurs diffĂ©rentes parfois opposĂ©es. Ici s’explique pour la 1er fois le titre du roman La Fortune des Rougon ». PLAN 1° PR prend le pouvoir dans lafamille 2° Chaque personnage agit en fonction d’une valeur qui lui est propre 3° Observation et analyse des personnages par un romancier naturaliste 1° A Une prise de pouvoir rĂ©flĂ©chie Il y a tout d’abord la prĂ©sence du champ lexical du pouvoir dans le &1 en sa possession 1, exploiter dans son intĂ©rĂȘt » 2, il fut maĂźtre du logis » l5, il prit la haute directionde la maison »7 Par ailleurs, P est presque tjs le sujet des verbes, ce qui prouve qu’il agit tandis que les autres sont passifs donc COD P se dĂ©barrassa d’Ursule » P prend le pouvoir calmement, sans prĂ©cipitation. Il procĂšde mĂ©thodiquement puisque d’abord il prend sa mĂšre en sa possession et aprĂšs il commence Ă  exploiter il prend le soin »4, ses actions se font est patient il attendit un Ă©vĂ©nement »14, deux ans plus tard »17. Dans le & prĂ©cĂ©dent lorsqu’il soumet A, le narrateur dit il exĂ©cuta pas Ă  pas avec une patience tenace, un plan dont il avait longtemps mĂ»ri chaque dĂ©tail ». PR commence son ascension sociale Ă  17 ans en 1804 et il attendit jusqu’en 1851; il met 64 ans. B P prend le pouvoir sur les personnes et les biens de safamille Le plan du texte correspond aux actions successives de PR. Le 1er & correspond Ă  la prise en main de la fortune, 2 & P se dĂ©barrasse d’Antoine, 3 & P se dĂ©barrasse d’Ursule. Pierre procĂšde en Ă©liminant un Ă  un les gens qui l’entourent et le gĂȘnent. Il se retrouve seul il congĂ©die le maraĂźcher 5, il refuse de payer un homme A voulut le sauver du service »19, P sedĂ©barrassa d’U »35, il tient Ă©loignĂ© A par ses regards » et la terreur folle qu’un seul de ses regards lui inspirait »4, il la regarda d’une telle façon qu’elle n’osa mĂȘme pas achever »24 P considĂšre les autres comme des crĂ©atures », des choses qu’il manipule il traite sa mĂšre comme une esclave »2, le maraĂźcher est remplacĂ© par une crĂ©ature Ă  lui »8. Il se dĂ©barrasse d’U et An comme deschoses que l’on achĂšte, vend ou jette. C L’ origine de la fortune des R tromperie et hasard – Tromperie D’abord envers An il joua le rĂŽle d’un homme dĂ©sespĂ©rĂ© »29, An est partit dupĂ© »34. Il Ă©tait encore en train d’essayer de donner une explication Ă  Mouret pour ne pas donner de dot Ă  sa sƓur surpris de ce dĂ©sintĂ©ressement, s’était mis Ă  balbutier,cherchant Ă  lui donner des explications »53. Toute la fortune de P est basĂ©e sur une Ă©norme tromperie, celle des 50 000 francs avec sa mĂšre. – Hasard Les circonstances le servirent rĂ©guliĂšrement »15. An Ă©chappe Ă  la conscription »16. 2Ăšme hasard celui qui oblige An Ă  partir, on utilise les termes An tomba au sort »17, sa mauvaise chance ». 3Ăšme hasard, celui oĂčil se dĂ©barrasse d’U d’une façon encore plus inattendue »35 La fortune. Il faut comprendre le titre comme le destin ou le hasard des R Effectivement tout ce passage est centrĂ© sur la maniĂšre dont PR fait sa fortune. Par consĂ©quent, le rĂ©cit est trĂšs rapide et efficace car il est centrĂ© sur cette seule idĂ©e. Il n’y a pas de scĂšne mais que des sommaires et une ellipse 
 Lacorpulentune des Rougon de Zola , RĂ©sumĂ© par chapitres, Chapitre 1 : Histoire d’adoration entre GuĂšre et SilvĂšre, Adieux car dĂ©part de SilvĂšre dans l’insurrection, À Peine devient « la fille en rouge » Chapitre 2 : Pierre Rougon veut faire bouffiune et se dĂ©barrasse de ses frĂšres et sƓurs, Il tente de faire obĂšseune avec FĂ©licitĂ©, DĂ©ception venant de Ă 
Nana - E-book - ePub Cet ouvrage traite du thĂšme de la prostitution fĂ©minine Ă  travers le parcours d'une lorette puis cocotte dont les charmes ont affolĂ© les plus hauts... Lire la suite 0,99 € E-book - ePub Poche Nana Paru le 29/01/2019 En stock 3,90 € Nana Paru le 22/05/2002 En stock 4,00 € Nana Paru le 28/08/2013 ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă  6 jours 4,00 € ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă  6 jours 4,20 € Nana Paru le 04/03/1999 Actuellement indisponible 4,60 € Ebook Nana Multi-format Paru le 19/01/2013 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 0,99 € Nana Multi-format Paru le 09/04/2012 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 0,99 € Nana Multi-format Paru le 04/01/2014 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 1,99 € Nana Multi-format Paru le 04/02/2015 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 2,99 € Nana Multi-format Paru le 04/06/2018 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 5,49 € Nana ePub Paru le 17/04/2015 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 0,99 € Nana ePub Paru le 31/12/2014 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 2,99 € Nana ePub Paru le 31/12/2011 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 2,99 € TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 2,99 € Nana ePub Paru le 01/09/2017 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 3,99 € Nana ePub Paru le 06/04/2012 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 3,99 € Nana Edition en anglais ePub Paru le 06/05/2013 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 0,75 € Nana PDF Paru le 31/12/2014 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 2,99 € Nana PDF Paru le 01/09/2017 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 3,99 € Nana Multi-format Paru le 09/06/2015 TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 0,00 € Grand format Nana Paru le 28/01/2014 ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 20,00 € ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 21,00 € Nana Paru le 21/11/2012 ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 22,90 € Nana Paru le 14/04/2021 ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 25,00 € Nana Paru le 29/01/2014 ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 26,50 € Nana Paru le 01/06/2013 ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 27,70 € Nana Paru le 22/11/2012 ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 29,90 € Nana Paru le 23/10/2018 ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 39,90 € Nana Paru le 23/10/2018 ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 59,90 € Nana Paru le 05/11/2009 Actuellement indisponible 3,00 € Nana Paru le 20/11/2001 Sous rĂ©serve de l'Ă©diteur 8,99 € Livre audio Nana Paru le 25/08/2022 ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă  6 jours 25,90 € ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă  6 jours 26,50 € Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat DĂšs validation de votre commande Offrir maintenant Ou planifier dans votre panier Cet ouvrage traite du thĂšme de la prostitution fĂ©minine Ă  travers le parcours d'une lorette puis cocotte dont les charmes ont affolĂ© les plus hauts dignitaires du Second Empire. Le rĂ©cit est prĂ©sentĂ© comme la suite de L'Assommoir. L'histoire commence en 1867, peu avant la deuxiĂšme exposition universelle, et dĂ©peint deux catĂ©gories sociales symboliques, celle des courtisanes et celle des noceurs. À PROPOS DE L'AUTEURÉmile Zola est un Ă©crivain et journaliste français, nĂ© le 2 avril 1840 Ă  Paris et mort le 29 septembre 1902 dans la mĂȘme ville. ConsidĂ©rĂ© comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiĂ©s, traduits et commentĂ©s dans le monde entier. Il a durablement marquĂ© de son empreinte le monde littĂ©raire français. Ses romans ont connu de trĂšs nombreuses adaptations au cinĂ©ma et Ă  la tĂ©lĂ©vision. Sa vie et son ouvre ont fait l'objet de nombreuses Ă©tudes historiques. Sur le plan littĂ©raire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, une fresque romanesque en vingt volumes dĂ©peignant la sociĂ©tĂ© française sous le Second Empire qui met en scĂšne la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, Ă  travers ses diffĂ©rentes gĂ©nĂ©rations et dont chacun des reprĂ©sentants, d'une Ă©poque et d'une gĂ©nĂ©ration particuliĂšre, fait l'objet d'un roman. Date de parution 14/08/2022 Editeur ISBN 978-2-492900-98-3 EAN 9782492900983 Format ePub CaractĂ©ristiques du format ePub Protection num. pas de protection
PrincipauxthĂšmes : - l’apprentissage de la vie, l’initiation sentimentale - le rayonnement de Paris, centre des affaires et des plaisirs - la puissance de l’argent et du pouvoir politique Textes rĂ©alistes Balzac, Le pĂšre Goriot ( extrait chapitre 1 ) '' Cette piĂšce est dans tout son lustre au moment oĂč, vers sept heures du matin, le chat de madame Vauquer prĂ©cĂšde sa
Dissertation Français, Ă©ditions Ellipses, par Nathalie Leclercq PrĂ©face Je veux expliquer comment une famille, un petit groupe d’ĂȘtres, se comporte dans une sociĂ©tĂ©, en s’épanouissant pour donner naissance Ă  dix, Ă  vingt individus qui paraissent, au premier coup d’Ɠil, profondĂ©ment dissemblables, mais que l’analyse montre intimement liĂ©s les uns aux autres. L’hĂ©rĂ©ditĂ© a ses lois, comme la pesanteur. Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Titre scientifique Les Origines. 1871 I Le livre s’ouvre sur la description de Plassans et de son cimetiĂšre lentement transformĂ© en terrain vague. SilvĂšre, avec un fusil, attend Miette. Il part le soir mĂȘme pour rejoindre les rĂ©publicains. Ils ont du mal Ă  se sĂ©parer, ils se promĂšnent longuement, dans la grande pelisse de la jeune fille de treize ans. Puis ils rencontrent la troupe de rĂ©publicains qui chantent la Marseillaise, Miette s’empare du drapeau et tous deux rejoignent la troupe. II Une nouvelle description de Plassans et de ses trois quartiers celui des nobles, celui de la bourgeoisie et celui du peuple. Ce fut dans ce milieu particulier que vĂ©gĂ©ta jusqu’en 1848 une famille obscure et peu estimĂ©e, dont le chef, Pierre Rougon, joua plus tard un rĂŽle important, grĂące Ă  certaines circonstances. » AdĂ©laĂŻde Fouque, nĂ©e en 1768, orpheline Ă  18 ans, dont le pĂšre mourut fou, Ă©tait une grande crĂ©ature mince, dont le bruit courait qu’elle avait le cerveau fĂȘlĂ©, comme son pĂšre. Elle Ă©pousera un paysan mal dĂ©grossi, Rougon, dont elle aura un fils Pierre. Mais Rougon meurt subitement quinze mois aprĂšs leur mariage, AdĂ©laĂŻde prend un amant, ce gueux de Macquart » qu’elle rejoint aussi souvent que possible dans sa masure qui est voisine Ă  sa propriĂ©tĂ©. Pour mieux se rejoindre, ils percent mĂȘme une porte dans le mur mitoyen. Elle aura deux enfants de cette union, Antoine Macquart, une brute oĂč la franchise sanguine du pĂšre tournait en sournoiserie pleine d’hypocrisie et Ursule, crĂ©ature chĂ©tive et maladive. AdĂ©laĂŻde ne s’en occupe guĂšre, ils sont complĂštement libres. Pierre, juste milieu entre le paysan Rougon et la fille nerveuse AdĂ©laĂŻde, un paysan moins rude, Ă  l’intelligence plus large et plus souple, comprend sa situation et s’arrange pour se rendre maĂźtre de sa mĂšre, par des regards pleins de sous-entendus. Il la martyrise psychologiquement. Puis, une fois sa mĂšre rĂ©duite en esclavage, il prend en mains le domaine de la Fouque, laisse partir Antoine au service militaire, accepte sans problĂšme que Mouret, un ouvrier chapelier, Ă©pouse Ursule et parte Ă  Marseille. Mouret est trĂšs amoureux de sa femme et refuse mĂȘme l’argent de Pierre, Ă  la grande surprise de celui-ci. Le hasard sert encore ses desseins. DĂ©sireux de se dĂ©barrasser de sa mĂšre, il l’envoie dans la masure de l’impasse Saint-Mittre du contrebandier Macquart qui vient de se faire tuer par les gendarmes. Elle pendit la carabine au-dessus de la cheminĂ©e, et vĂ©cut lĂ , Ă©trangĂšre au monde, solitaire, muette. » Pierre vend La Fouque, fait signer un reçu Ă  AdĂ©laĂŻde qui Ă©tait censĂ© avoir reçu 50 000 francs, et Ă©pouse la fille d’un marchand d’huile, FĂ©licitĂ© Puech, qui avait une ruse de chatte au fond de ses yeux noirs. Toute sa physionomie de naine futĂ©e Ă©tait comme le masque vivant de l’intrigue, de l’ambition active et envieuse. Les premiĂšres annĂ©es se passent assez bien, mais par la suite, le guignon revint implacable. Pendant plus de trente ans, la bataille dura. A la mort de son pĂšre, FĂ©licitĂ© apprend qu’il est ruiné  En plus, de 1811 Ă  1815, elle eut trois garçons et deux filles. Elle reconstruisit sur la tĂȘte de ses fils l’édifice de sa fortune et fait tout pour qu’ils fassent des Ă©tudes. Deux firent leur droit, le troisiĂšme fit mĂ©decine. La race des Rougon devait s’épurer par les femmes, ses fils furent d’une intelligence plus haute, capables de grands vices et de grandes vertus. EugĂšne, l’aĂźnĂ©, semblait apportĂ© la preuve que FĂ©licitĂ© avait du sang noble dans les veines. Il part trĂšs vite faire carriĂšre Ă  Paris, une fois devenu avocat. Aristide est tout son opposĂ©. Il avait le visage de sa mĂšre, et des aviditĂ©s, un caractĂšre sournois, apte aux intrigues vulgaires oĂč les instincts de son pĂšre dominaient. Il aimait l’argent comme son frĂšre aĂźnĂ© aimait le pouvoir. Il se marie Ă  la fille du commandant Sicardot, et donne la dot de 10 000 francs Ă  son pĂšre pour qu’il la place. Ainsi, ils vivent aux crochets des Rougon, Pierre ne pouvant lui rendre l’argent qu’il perdit trĂšs vite. Mais dĂšs que Pierre fut en mesure de les lui rendre, il les met dehors. Aristide et sa femme s’installent dans le vieux quartier et trĂšs rapidement Aristide doit travailler Ă  la prĂ©fecture, Ă  son grand dĂ©sespoir. Pascal, le dernier fils, ne paraissait pas appartenir Ă  la famille. C’était un de ces cas frĂ©quents qui font mentir les lois de l’hĂ©rĂ©ditĂ©. Droit, modeste, sobre, son mĂ©tier de mĂ©decin lui procurait juste de quoi vivre et il se vouait corps et Ăąme Ă  la science. Il Ă©tait si diffĂ©rent des siens que tout le monde l’appelait M. Pascal. Les deux sƓurs, Marthe et Sidonie, sont vite mariĂ©es, l’une va Ă  Marseille et l’autre Ă  Paris. FĂ©licitĂ© et Pierre vendent le magasin et s’installent dans la rue qui sĂ©pare le vieux quartier du neuf, en face des fenĂȘtres du receveur particulier de la sous-prĂ©fecture. FĂ©licitĂ© arrange le salon jaune de son mieux, dans la faible mesure de ses moyens et rĂȘve devant les rideaux du receveur. Ils attendent. La rĂ©volution de 1848 trouva donc tous les Rougon sur le qui-vive, exaspĂ©rĂ©s par leur mauvaise chance et disposĂ©e Ă  violer la fortune, s’ils la rencontraient jamais au dĂ©tour d’un sentier. III Plassans est avant tout catholique et royaliste. Mais pour combattre les rĂ©publicains, elle deviendra bonapartiste. Ce qui fera la fortune des Rougon. FĂ©licitĂ©, dĂšs fĂ©vrier 48, comprend qu’il se passe quelque chose et que c’est le moment d’agir. Le noble marquis de Carnavant se prend d’amitiĂ© pour elle et vient lui rendre visite dans son salon jaune. Il sera de prĂ©cieux conseil. Puis il se forme un noyau de conservateurs chez eux, faits de bourgeois frileux et de militaires qui prĂ©fĂšrent parler de politique en dehors de chez eux pour ne pas se compromettre M. Isidore Granoux, ancien marchand d’amandes et membre du conseil municipal, un riche propriĂ©taire, M. Roudier, et la plus forte tĂȘte, le commandant Sicardot. Il y avait aussi le sournois Vuillet, libraire et vendeur d’illustrations pornographiques. Il dirigeait la gazette hebdomadaire de Plassans. En avril 1848, EugĂšne revient subitement de Paris et prĂ©pare son pĂšre aux futurs Ă©vĂšnements, l’assurant que sa fortune Ă©tait proche. FĂ©licitĂ© est tenue Ă  l’écart, mais elle rĂ©ussira Ă  lire ses lettres, pendant la nuit. Aristide publie des articles dans le journal L’IndĂ©pendant et se range du cĂŽtĂ© des vainqueurs, selon lui, les rĂ©publicains. Mais il reste sans cesse Ă  l’affĂ»t, tentant mĂȘme d’avoir des infos par son frĂšre qui, se mĂ©fiant de lui, se dĂ©roba. Le 1er dĂ©cembre 1851, c’est le coup d’état qu’EugĂšne annonce Ă  son pĂšre dans une de ses quarante lettres. Les villages voisins se soulĂšvent. La peur grandit. 3000 rĂ©publicains arrivent, Pierre se rĂ©fugie chez sa mĂšre. IV Antoine Macquart revient du service, toujours dĂ©cidĂ© Ă  faire fortune sans rien faire. Il hurle de rage en apprenant que Pierre a vendu la Fouque sans rien lui laisser. Pierre et FĂ©licitĂ© finissent par lui donner deux cents francs et par lui louer un logement, pour avoir la paix. Il apprend Ă  tresser des paniers, puis Ă©pouse JosĂ©phine Gavaudan, dite fine, lessiveuse, qui passera sa vie Ă  l’entretenir, en buvant de l’anisette. Elle lui donnera trois enfants, Lisa, que la directrice des postes prit en affection et qui l’amena avec elle Ă  Paris, Ă  la mort de son mari, Gervaise, que Macquart sucera jusqu’à la moelle, petite fille fluette, buvant de l’anisette avec sa mĂšre, et Jean, peu intelligent, mais dĂ©cidĂ© Ă  se faire une situation et Ă  partir de chez lui au plus vite. Gervaise, blanchisseuse, tombe enceinte dĂšs l’ñge de quatorze ans, d’un ouvrier tanneur, Lantier. Mais Antoine, trop dĂ©sireux de garder les revenus de sa fille, la garde avec lui, l’enfant est donnĂ© Ă  la mĂšre de Lantier. Quatre ans plus tard, elle aura un second garçon que la mĂšre Lantier rĂ©clamera de nouveau. Antoine connut des jours dĂ©licieux Ă  vivre aux crochets de sa petite famille, mais il nourrissait toujours une haine fĂ©roce contre son frĂšre. Il essaya de trouver des alliĂ©s auprĂšs d’Aristide, son neveu, de son beau-frĂšre Mouret et de sa sƓur Ursule, sans rĂ©sultat. Ursule meurt prĂ©cocement en 1839. Elle laissait trois enfants, HĂ©lĂšne, mariĂ©e Ă  un employĂ©, François et SilvĂšre. A la mort de leur pĂšre qui se pendit, un an aprĂšs leur mĂšre, François fut pris au service de son oncle Pierre et Ă©pousa mĂȘme Marthe Ă  qui il ressemblait Ă©trangement, de 1840 Ă  1844, ils eurent trois enfants. SilvĂšre alla vivre avec sa grand-mĂšre AdĂ©laĂŻde, Ă  qui il redonna la joie de vivre. Antoine s’empare de cet esprit idĂ©aliste sans toutefois atteindre son innocence, mĂȘme s’il prend un malin plaisir Ă  lui faire du mal en lui racontant comment Pierre s’est moquĂ© de sa grand-mĂšre. Il se fait sa propre culture, assez dangereuse pour un esprit aussi fragile que le sien, et rĂȘve d’une sociĂ©tĂ© idĂ©ale d’hommes libres et Ă©gaux. Fine meurt, Antoine est sans le sou, Gervaise et Jean sont partis, il est plus haineux que jamais. Il devient un fervent rĂ©publicain, et le jour du coup d’état, il prend la tĂȘte de plusieurs ivrognes partisans et court chez son frĂšre pour l’arrĂȘter, mais celui-ci est parti. FĂ©licitĂ© garde son sang froid. Antoine laisse un vigile en bas de chez lui, et attend son heure. Les rĂ©publicains entrent dans Plassans, s’emparent de la gendarmerie, SilvĂšre crĂšve un Ɠil de Rengade, croit l’avoir tuĂ© et se prĂ©cipite chez sa grand-mĂšre, en promettant Ă  Miette qu’il reviendrait. Les insurgĂ©s font prisonniers M. Garçonnet, le commandant Sicardot et M. Peirotte, le receveur, ainsi que plusieurs autres fonctionnaires. Puis ils quittent la ville, Antoine se propose de la garder avec vingt hommes; Miette porte toujours le drapeau, accompagnĂ© de SilvĂšre. V C’est la nuit noire et froide, l’enthousiasme des insurgĂ©s retombe, Miette est fatiguĂ©e, SilvĂšre l’accompagne au haut d’une colline pour se reposer, comptant rejoindre la troupe au matin. Ils vivent une Ă©trange nuit, un baiser fiĂ©vreux Ă©veillent leurs sens, mais ils ne vont pas plus loin. Miette perdit son pĂšre Ă  neuf ans. Il fut envoyĂ© au bagne pour avoir tuĂ© un gendarme, le nom de Chantegreil sonnera toujours comme une insulte; Elle est recueillie par son oncle, Ă  la mort de son grand-pĂšre. Son oncle, RĂ©bufat, un avare invĂ©tĂ©rĂ© en fait son esclave. Son cousin Justin la hait. Seule Eulalie, sa tante, la dĂ©fend un peu. La vie au Jas-Meiffrein est rude, mais elle s’y fait. Malheureusement, sa tante meurt, son oncle et son cousin deviennent odieux. Au fond du jardin, il y a un puits, c’est lĂ  qu’elle rencontre SilvĂšre. Ils deviennent trĂšs vite amis et trouvent mĂȘme un moyen de se parler et de se voir grĂące au puits. Mais trĂšs vite, cela ne leur suffit plus, alors SilvĂšre rĂ©ussit Ă  trouver la clef de la porte qui avait servi tant d’annĂ©es Ă  sa grand-mĂšre. Mais dĂšs leur premiĂšre entrevue, la grand-mĂšre les surprend et jette la clef dans le puits. Ils se retrouveront alors chaque soir Ă  l’ancien cimetiĂšre, oĂč tant de fois les morts semblaient les appeler Ă  s’aimer. Ils trouvent mĂȘme une tombe oĂč gĂźt une certaine Marie, du mĂȘme nom que Miette. Celle-ci y voit l’annonce de sa mort prochaine. L’étĂ©, ils parcourent les champs et les forĂȘts, SilvĂšre apprend Ă  Miette Ă  nager, ils s’aiment, mais leur innocence et leur puretĂ© les prĂ©servent, ainsi, malgrĂ© l’appel de leurs sens qui se fait de plus en plus fort, ils demeurent chastes. Au matin, ils rejoignent les insurgĂ©s Ă  OrchĂšres. Les soldats les attaquent, c’est un bain de sang, SilvĂšre et Miette ne comprennent pas grand chose et continuent Ă  marcher sous la mitraille. Une balle atteint la jeune fille Ă  sa poitrine, elle tombe morte, SilvĂšre est dĂ©sespĂ©rĂ© et comprend le regard fixe de la jeune fille qui lui reproche de mourir vierge. Il se laisse arrĂȘter sans aucune rĂ©sistance, abattu. Le docteur Pascal est parmi eux, il soigne les blessĂ©s, mais ne peut rien pour Miette. M. Peirotte meurt d’une balle perdue des soldats qui tirent n’importe oĂč sans discontinuer, alors mĂȘme qu’il n’y a plus d’insurgĂ©s. VI Pierre se rĂ©sout Ă  quitter sa cachette et aidĂ© de Roudier et de trente-neuf autres, il va chercher les fusils qu’il avait cachĂ© dans un hangar, reprend la gendarmerie aux insurgĂ©s qui dormaient et dont le chef Ă©tait Antoine et va jusqu’à la mairie oĂč il arrĂȘte son propre frĂšre. La fameuse glace est brisĂ©e pendant la courte lutte, un coup de fusil ayant Ă©tĂ© tirĂ© par hasard. Cette histoire sera racontĂ©e et racontĂ©e le lendemain, dĂ©formĂ©e et travestie en combat Ă©pique. Rougon est un hĂ©ros, on lui donne la mairie en attendant le retour des prisonniers. Il organise la commission provisoire, rĂ©arme les gardes nationaux et fait fermer les portes de la ville. Mais des bruits courent, les soldats n’arrivent pas, les insurgĂ©s pillent les villages voisins. Rougon et les autres croient mĂȘme les voir incendier les communes voisines du haut de chez le marquis, et ils restent toute la nuit Ă  scruter la noirceur de la plaine, transis de peur et de froid. La ville s’en prend Ă  Rougon, les notables font courir le bruit que la lutte de la mairie n’était pas si glorieuse, jusqu’à Vuillet qui sort un article bien trop ronflant sur la barbarie des insurgĂ©s et sur le triomphe prochain de Bonaparte. Cela met la puce Ă  l’oreille de FĂ©licitĂ©, elle va le voir et comprend qu’il a interceptĂ© une lettre d’EugĂšne qui leur apprend que le coup d’état a parfaitement rĂ©ussi et qu’ils doivent se tenir prĂȘts. AprĂšs avoir jouer un petit tour Ă  son mari pour se venger de l’avoir tenue Ă  l’écart, en lui faisant croire que la partie Ă©tait perdue, elle finit par lui dĂ©couvrir un plan judicieux. Elle va dĂšs le lendemain matin voir Antoine, et lui propose de le libĂ©rer Ă  condition qu’il accepte de reprendre la mairie, en Ă©change de 1000 francs. Antoine, que la douceur du cabinet de toilette du maire qui lui tenait lieu de prison lui a fait comprendre la nĂ©cessitĂ© de s’entendre avec son frĂšre, accepte. Le lendemain, Rougon, seul, dit Ă  tout le monde qui se cloĂźtre chez soi qu’il prĂ©fĂšre mourir plutĂŽt que d’abandonner la ville aux insurgĂ©s. Sachant que son frĂšre va attaquer, il place des gardes aux portes, Granoux, seul vient l’aider, il doit sonner du tocsin, des hommes sont cachĂ©s et attendent. Antoine trouve facilement une cinquantaine d’hommes. Ils attaquent la mairie avec des fusils chargĂ©s au plomb. C’est un massacre, quatre hommes seront tuĂ©s, Rougon les laisse oĂč ils sont pour que tout le monde les voit. Il marche mĂȘme sur la main d’un cadavre avec son talon, Ă©trange et horrible sensation qui ne le quittera plus. Granoux sonne du tocsin de toutes ses forces avec un marteau, c’est Rougon qui l’arrĂȘtera. Le lendemain, la ville se rĂ©veille toute Ă©tonnĂ©e de voir qu’une sanglante bataille a eu lieu pendant qu’elle dormait, Rougon devient un vĂ©ritable hĂ©ros, FĂ©licitĂ© est aux anges. VII Pierre va retrouver Antoine chez sa mĂšre, pour le payer. Il lui demande de partir. Pascal soigne AdĂ©laĂŻde, dite la tante Dide, elle est revenue complĂštement ahurie et folle, elle a vu quelque chose
 Rougon en a froid dans le dos, mais ne veut rien faire pour elle. Il retourne chez lui oĂč une fĂȘte Ă  son honneur l’attend, car il va ĂȘtre dĂ©corĂ© de la lĂ©gion d’honneur. Tous sont lĂ , envieux, mais l’alcool aidant, la fĂȘte bat son plein. Aristide est revenu et s’est dĂ©clarĂ© bonapartiste dans son journal. Il apprend Ă  FĂ©licitĂ© que SilvĂšre est mort. Il Ă©tat lĂ  et n’a rien fait. Chacun a donc son cadavre sur la conscience, y compris FĂ©licitĂ© qui a l’impression d’ĂȘtre pour quelque chose dans la mort de M. Peirotte, qu’elle avait tant dĂ©sirĂ©e. Le gendarme Rengade n’a de cesse de retrouver celui qui l’a Ă©borgnĂ©. Il retrouve SilvĂšre, l’emmĂšne jusque sur la tombe de Marie, et lui loge une balle dans la tĂȘte, sous les regards d’Antoine, que cette mort arrange bien, sous celui de Justin, aux anges et sous ceux de tante Dide
De l’autre cĂŽtĂ© de la ville, la fĂȘte est Ă  son paroxysme quand Sicardot prend un ruban et le met au veston de Pierre. Mais au loin, les trois meurtres sont omniprĂ©sents, recouvrant la scĂšne de sang caillĂ©. 3 Historique de la piĂšce page 24 - 4) Étude psychologique des personnages page 25 - 5) Choix d’un thĂšme dĂ©veloppĂ© page 28 - 6) Choix d’un passage page 29 - 7) Opinion personnelle page 29 1) PrĂ©sentation de l’auteur : Zola Émile (1840-1902) Biographie : 1795 7 aoĂ»t: naissance, Ă  Venise, de François Zola. 1819 6 fĂ©vr.: naissance d’Émilie Aubert, fille

‱ ThĂ©rĂšse Raquin 1867 ThĂ©rĂšse et son amant Laurent jettent Ă  la Seine, lors d’une partie de campagne, Camille Raquin, mari de ThĂ©rĂšse. Mais le souvenir de Camille, matĂ©rialisĂ© par divers signes symboliques une cicatrice, un portrait, le chat noir, s’interpose entre les deux amants et les rend impuissants Ă  continuer leur union charnelle c’est la forme naturaliste » du remords. Dans une crise de haine mutuelle, ils rĂ©vĂšlent leur crime Ă  la mĂšre de Camille, devenue paralytique et muette. Et ils finissent par se suicider ensemble sous ses yeux. ‱ La Fortune des Rougon 1871 Pierre et FĂ©licitĂ© Rougon sont des commerçants de Plassans, en Provence ville imaginĂ©e sur le modĂšle d’Aix-en-Provence. A la faveur du coup d’Etat de Louis NapolĂ©on Bonaparte 2 dĂ©cembre 1851, ils conquiĂšrent le pouvoir politique dans la ville, et la fortune. Les paysans et les bĂ»cherons rĂ©publicains des environs ont tentĂ© de rĂ©sister par les armes au coup d’Etat, mais ils sont durement rĂ©primĂ©s aprĂšs une bataille perdue contre l’armĂ©e. SilvĂšre Mouret, jeune parent des Rougon, meurt, avec la jeune fille qu’il aime, Miette, pour la dĂ©fense de la RĂ©publique, laissant place nette aux appĂ©tits et aux ambitions du clan Rougon. Antoine Macquart, demi-frĂšre de Pierre Rougon, dupĂ© par celui-ci, trahit les rĂ©publicains. Le roman s’achĂšve sur la victoire politique et sociale des bonapartistes de Plassans, qui annonce les succĂšs futurs de la descendance Rougon dans la sociĂ©tĂ© impĂ©riale. C’est le dĂ©but de l’ Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire.» ‱ La curĂ©e 1872 Aristide Rougon, fils de Pierre voir La Fortune des Rougon, vient de Plassans Ă  Paris, au dĂ©but du Second Empire. EmployĂ© Ă  l’HĂŽtel de Ville, il s’informe frauduleusement des projets de grands travaux du prĂ©fet Haussmann et se lance dans la spĂ©culation immobiliĂšre, truquant les dossiers et achetant les consciences. Enrichi, usant du pseudonyme d’Aristide Saccard, il habite avec sa seconde femme, RenĂ©e, un somptueux hĂŽtel particulier prĂšs du parc Monceau. RenĂ©e Saccard et Maxime, son beau-fils, nĂ© du premier mariage d’Aristide, deviennent amants. C’est la double quĂȘte de l’or et du plaisir, dans la sociĂ©tĂ© corrompue du Second Empire. Aristide dĂ©pouille sa femme pour renflouer ses affaires momentanĂ©ment en pĂ©ril, et Maxime abandonne RenĂ©e pour Ă©pouser une hĂ©ritiĂšre aristocrate, Louise de Mareuil, RenĂ©e meurt ruinĂ©e et bafouĂ©e par les deux hommes. ‱ Le ventre de Paris 1873 Le roman se passe au coeur de Paris, dans le monde gras et colorĂ© des Halles. Florent, dĂ©portĂ© en Guyane aprĂšs le coup d’Etat de dĂ©cembre 1851, s’est Ă©vadĂ© de Cayenne, et revient Ă  Paris. Il y est recueilli par son parent, le charcutier Quenu, et la femme de ce dernier, Lisa, fille d’Antoine Macquart voir La Fortune des Rougon. Ceux-ci lui trouvent une place d’inspecteur de la marĂ©e, sur le carreau des Halles. Mais ce rĂ©publicain maigre est mal Ă  l’aise dans ce monde de la nourriture grasse, et des commerçants gras, conservateurs, attachĂ©s, comme Lisa la charcutiĂšre, au profit quotidien que leur assure l’Empire. Compromis dans un complot contre le rĂ©gime impĂ©rial prĂ©parĂ© par des illuminĂ©s et des provocateurs Ă  la solde de la police, il est dĂ©noncĂ© par Lisa et rĂ©expĂ©diĂ© en prison. Le ventre de Paris l’a expulsĂ© comme un dĂ©chet. Le jeune peintre Claude Lantier tire la morale de l’histoire Quels gredins que les honnĂȘtes gens! » ‱ La ConquĂȘte de Plassans 1874 L’action se transporte de nouveau Ă  Plassans. Les conservateurs s’y partagent entre bonapartistes menĂ©s par FĂ©licitĂ© et Pierre Rougon, les lĂ©gitimistes et les orlĂ©anistes. En face d’eux, les rĂ©publicains parmi lesquels François Mouret, dont l’épouse, Marthe, est la fille des Rougon. L’abbĂ© Faujas, agent occulte du rĂ©gime impĂ©rial, a pour mission d’amener les monarchistes lĂ©gitimistes et orlĂ©anistes Ă  soutenir le rĂ©gime de NapolĂ©on III. 11 se servira pour cela de son autoritĂ© ecclĂ©siastique, et du pouvoir spirituel qu’il s’assure sur les femmes, notamment sur Marthe Mouret. Il a pris location chez les Mouret, d’oĂč il veille Ă  rĂ©unir ensemble les trois clans conservateurs, et Ă  Ă©carter le rĂ©publicain Mouret. Il finira par faire passer celui-ci pour fou et Ă  le faire interner, pour avoir le champ totalement libre. Mais Mouret s’évade. Devenu rĂ©ellement fou, il met le feu Ă  sa demeure, et Faujas pĂ©rit dans l’incendie. ‱ La Faute de l’abbĂ© Mouret 1875 L’abbĂ© Serge Mouret, un des deux fils de Marthe Rougon et François Mouret, curĂ© d’un village de Provence, les Artauds, perd la mĂ©moire Ă  la suite d’une grave maladie, qui l’a laissĂ© Ă©puisĂ©. Son oncle, le docteur Pascal Rougon fils de Pierre Rougon et frĂšre d’Aristide et de Marthe Rougon le fait transporter dans une demeure isolĂ©e au milieu d’un grand parc, le Paradou. LĂ , il est soignĂ© par une jeune fille, Albine. Il reprend vie, tout en demeurant amnĂ©sique. Au terme d’une sĂ©rie de promenades et d’explorations Ă  travers la vĂ©gĂ©tation luxuriante du parc, les deux jeunes gens deviennent amants. Mais l’église, par l’intermĂ©diaire du terrible frĂšre Archangias, reprend son serviteur. Serge Mouret revient Ă  la mĂ©moire et Ă  son sacerdoce, et abandonne Albine, qui se laisse mourir, au milieu des roses. ‱ Son Excellence EugĂšne Rougon 1876 EugĂšne Rougon est un des trois fils de Pierre Rougon et FĂ©licitĂ© Puech, avec Aristide et Pascal. InstallĂ© Ă  Paris dĂšs avant le coup d’Etat et la conquĂȘte de Plassans » par les bonapartistes, il fait une carriĂšre politique. Il est devenu prĂ©sident du Conseil d’Etat, et principal exĂ©cutant de la politique impĂ©riale. Les intrigues d’une femme, Clorinde Balbi, sĂ©ductrice et aventuriĂšre, liĂ©e Ă  un rival d’EugĂšne, Ă©loignent momentanĂ©ment celui-ci du pouvoir. Mais au lendemain de l’attentat d’Orsini en 1858, EugĂšne Rougon est rappelĂ© au gouvernement, pour dirier une rĂ©pression brutale et massive, aidĂ© d’une bande de séïdes et d’obligĂ©s. A la fin du roman, il n’en prendra pas moins le virage de l’empire libĂ©ral, fondant son triomphe sur l’opportunisme. ‱ L’Assommoir 1877 Zola revient Ă  la seconde branche de la famille des Rougon-Macquart. Gervaise Macquart, fille d’Antoine Macquart voir La Fortune des Rougon, blanchisseuse, est abandonnĂ©e, dans un hĂŽtel du quartier populaire de la Chapelle, par son amant Lantier. Elle reste seule avec ses deux petits garçons, Etienne et Claude le futur peintre, que le lecteur a dĂ©jĂ  rencontrĂ© dans Le Ventre de Paris. Un ouvrier zingueur, Coupeau, devient amoureux d’elle et l’épouse. Ils ont une fille, Anna, dite Nana. Gervaise ouvre une boutique de blanchisserie, rue de la Goutte-d’or, et conquiert, Ă  force de travail, un peu d’aisance. Mais Coupeau tombe d’un toit et se met Ă  boire, au cabaret de l’Assommoir. Le couple, aprĂšs une derniĂšre fĂȘte partagĂ©e avec les proches voisins pour l’anniversaire de Gervaise, retourne Ă  la misĂšre. Lantier a rĂ©apparu et a fait de nouveau de Gervaise sa maĂźtresse, avant de la rĂ©duire Ă  l’état de domestique misĂ©rable et humiliĂ©e. Nana se dĂ©bauche. Coupeau, emportĂ© par l’alcoolisme, meurt Ă  l’hĂŽpital. Gervaise, Ă©puisĂ©e, affamĂ©e, le suivra de peu dans la mort. Une page d’amour 1878 HĂ©lĂšne Mouret, fille d’Ursule Macquart soeur d’Antoine et du chapelier Mouret, est la soeur de François Mouret La ConquĂȘte de Plassans et de SilvĂšre Mouret La Fortune des Rougon. Veuve de Grandjean, elle demeure Ă  Passy, avec sa fille Jeanne, de santĂ© trĂšs fragile. Un vieil ami de famille et son frĂšre, un prĂȘtre, lui rendent rĂ©guliĂšrement visite. Un mĂ©decin du quartier, le docteur Deberle, soigne Jeanne, qu’il a sauvĂ©e d’une crise trĂšs grave. SĂ©duisant et sĂ©ducteur, il s’éprend d’HĂ©lĂšne, que par ailleurs son Ă©pouse reçoit. Il n’a de cesse d’obtenir un rendez- vous de la jeune femme. Mais tandis qu’elle devient la maĂźtresse de Deberle, pour une unique rencontre, Jeanne, restĂ©e seule, en proie Ă  la jalousie, se laisse tremper par un orage. Elle en mourra, dĂ©chirant la page d’amour» de sa mĂšre qui, dĂ©semparĂ©e et dĂ©sespĂ©rĂ©e, se laissera convaincre par le prĂȘtre d’épouser le vieil ami de la famille, et partira avec ce dernier pour Marseille. ‱Nana 1880 Nana est la fille de Gervaise Macquart et de Coupeau L’Assommoir. InitiĂ©e trĂšs tĂŽt Ă  la dĂ©bauche, elle suscite le dĂ©sir des hommes par sa beautĂ© plantureuse et facile. Elle s’exhibe sur les scĂšnes d’opĂ©rettes bouffonnes et mĂšne parallĂšlement une carriĂšre de cocotte ». Entretenue par le comte Muffat, elle le trompe avec des camarades de coulisses. Elle conduit au dĂ©sespoir et Ă  la dĂ©chĂ©ance tous les hommes qui la dĂ©sirent, et qu’elle bafoue les uns aprĂšs les autres l’un tente de se tuer dans l’appartement oĂč elle le reçoit, l’autre disparaĂźt dans l’incendie volontaire de son Ă©curie de courses. Le comte Muffat accepte pour elle toutes les humiliations. Mais elle a trop prĂ©jugĂ© de son attrait. Son Ă©toile scĂ©nique et amoureuse pĂąlit. Elle finira misĂ©rablement, mourant de la petite vĂ©role le jour de la dĂ©claration de guerre Ă  la Prusse. ‱ Pot-Bouille 1882 Octave Mouret, fils aĂźnĂ© de François et Marthe Mouret La ConquĂȘte de Plassans est venu faire fortune Ă  Paris. Il s’est logĂ© dans un immeuble de la rue de Choiseul, au cƓur du Paris commerçant. Il fait connaissance avec les familles qui habitent les diffĂ©rents Ă©tages de l’immeuble, en bourgeois cossus ou appauvris. Il surprend les secrets de leurs affaires et de leur intimitĂ©, et il sĂ©duit les femmes et les filles. C’est la marmite — la pot-bouille », selon un terme populaire d’époque — des mariages arrangĂ©s, des captations d’hĂ©ritage, des adultĂšres et des amours ancillaires. Du haut en bas de l’immeuble, les bonnes commentent l’envers de la respectabilitĂ© de leurs maĂźtres. Octave Mouret Ă©pouse Mme HĂ©douin, une veuve propriĂ©taire d’un magasin de nouveautĂ©s. C’est le dĂ©but de son ascension vers le succĂšs et la richesse. ‱Au bonheur des dames1883 Octave Mouret Pot-Bouille est devenu veuf de Caroline HĂ©douin. Le voilĂ  Ă  la tĂȘte du magasin de nouveautĂ©s dont elle Ă©tait propriĂ©taire, Au Bonheur des Dames ». Une jeune fille arrivĂ©e de province, Denise Baudu, y est engagĂ©e comme vendeuse, et connaĂźt la dure condition du calicot », au bas de la hiĂ©rarchie du magasin, tandis que Octave Mouret transforme celui-ci en temple moderne et colossal du grand commerce, en spĂ©culant sur la passion des femmes pour les Ă©toffes et les modes. Or, il remarque Denise et s’éprend d’elle. Mais celle-ci, Ă  la diffĂ©rence des autres femmes, lui rĂ©siste. Toute sa fortune ne peut rien contre la vertu de la jeune fille, qui se fait aimer de lui sans lui cĂ©der. Elle obtient de lui qu’il amĂ©liore les conditions de travail de son personnel et finalement accepte de l’épouser, comme dans les contes anciens les bergĂšres Ă©pousaient les fils des rois. ‱La Joie de vivre 1884 Pauline Quenu, fille de Lisa Macquart, la charcutiĂšre du Ventre de Paris, est devenue orpheline Ă  dix ans. Elle est recueillie par les Chanteau, qui sont retirĂ©s dans un petit village de pĂȘcheurs de Normandie, au bord de la mer. Charitable pour tous, elle secourt toutes les misĂšres et les douleurs des pauvres gens qui l’entourent. Le fils Chanteau, Lazare, est un garçon de faible caractĂšre, qui fait se succĂ©der les projets inaboutis. Pauline, qui l’aime, alors que lui ne la considĂšre que comme une jeune et bonne camarade, et va en Ă©pouser une autre, sacrifie la fortune dont elle est hĂ©ritiĂšre pour l’aider dans ses entreprises illusoires. Mme Chanteau meurt d’une maladie de cƓur tandis que son mari souffre atrocement de la goutte. La femme de Lazare meurt en couches. La servante se pend... A toutes ces misĂšres et ces absurditĂ©s de l’existence, Pauline, bonne et sereine, oppose, en dĂ©pit de tout, sa confiance dans la vie. ‱ Germinal1885 Étienne Lantier, fils de Gervaise Macquart et de son amant Lantier L Assommoir, quitte un atelier des chemins de fer, Ă  Lille, et devient ouvrier mineur aux mines de Montsou, un site imaginaire du nord de la France. Sous la conduite du chef d’équipe, Maheu, il apprend son nouveau mĂ©tier. Avec les Maheu, il connaĂźt la misĂšre et la rĂ©volte. Mais il s’initie Ă  la lutte sociale et politique. Il aime Catherine, la fille de Maheu et de la Maheude, mais Catherine appartient Ă  Chaval. Lantier devient le leader d’une grĂšve qui, sous l’effet dc l’exaspĂ©ration, dĂ©gĂ©nĂšre en manifestations violentes et que l’armĂ©e rĂ©prime dans le sang. Chaval a trahi ses compagnons. Maheu meurt sous les balles. Le nihiliste Souvarine sabote le puits de mine. Etienne Lantier, isolĂ© au fond, avec Chaval et Catherine, tue Chaval. Catherine meurt d’épuisement aprĂšs s’ĂȘtre donnĂ©e Ă  lui. Etienne, seul survivant de la catastrophe, quitte l’univers de la mine pour Paris. ‱L’ƒuvre 1886 Claude Lantier, fils de Gervaise Macquait et d’Auguste Lantier L’Assommoir, est un peintre exigeant, jamais satisfait de son art. Il appartient Ă  une gĂ©nĂ©ration de jeunes peintres qui veulent ouvrir leurs toiles Ă  la nature et aux sujets modernes et les baigner de lumiĂšre et de couleurs. Il recueille une jeune fille, Christine, qui devient son modĂšle et sa maĂźtresse. De son tableau intitulĂ© Plein air, qui fait scandale au Salon, va naĂźtre une nouvelle Ă©cole. Mais, malgrĂ© l’amour de Christine, la complicitĂ© de ses camarades — parmi lesquels l’écrivain Sandoz —, les villĂ©giatures Ă  Bennecourt sur les bords de la Seine, les stations sur les ponts devant le paysage parisien, il se laisse pĂ©nĂ©trer par le doute. Le portrait de son enfant mort suscite l’indiffĂ©rence. Il se pend devant le tableau visionnaire d’une femme nue, qu’ il n’a pas rĂ©ussi Ă  porter au point de perfection dont il rĂȘvait. ‱La Terre 1887 Jean Macquart, fils d’Antoine Macquart La Fortune des Rougon et frĂšre de Gervaise L’Assommoir, est valet de ferme en Beauce. Il Ă©pouse Françoise Mouche, dont la sƓur Lise est la femme de Butcau. Le pĂšre de celui-ci, le vieux Fouan, a donnĂ© ses terres Ă  ses enfants, en Ă©change d’une pension. Mais sous prĂ©texte que l’autre fils du vieux paysan, surnommĂ© JĂ©sus-Christ, boit sa part d’hĂ©ritage, Buteau ne veut rien verser Ă  son pĂšre. Il lorgne d’autre part l’hĂ©ritage de sa femme Lise et de sa belle-sƓur Françoise. La grossesse de celle-ci, qui lui ferait perdre une part dĂ©s biens des deux sƓurs, l’enrage. Il viole et blesse mortellement Françoise, avec la complicitĂ© dc Lise, et accapare aussi le bien de Mouche. Fouan, dĂ©pouillĂ© par ses fils, a Ă©tĂ© le tĂ©moin du meurtre il est assassinĂ© Ă  son tour par les Buteau. * Le RĂȘve 1888 AngĂ©lique, fille non reconnue de Sidonie Rougon la soeur d’EugĂšne et d’Aristide Rougon, voir La Fortune des Rougon, La CurĂ©e, a Ă©tĂ© recueillie par les Hobert, un couple de brodeurs qui vit Ă  l’ombre de la cathĂ©drale de Beaumont, une ville imaginaire au nord de Paris. Elle grandit lĂ , passionnĂ©e par La LĂ©gende dorĂ©e, qui raconte le martyre et l’élĂ©vation des saints et des saintes. L’archevĂȘque, Mgr de Hautecoeur, a eu autrefois un fils, FĂ©licien, avant d’entrer dans les ordres Ă  la suite de son veuvage. Le jeune homme restaure un vitrail reprĂ©sentant saint Georges, sous les yeux Ă©merveillĂ©s d’AngĂ©lique, qui confond la lĂ©gende et la vie, le rĂȘve» et le rĂ©el. Les deux jeunes gens s’aiment. AprĂšs une maladie qui a failli emporter AngĂ©lique, Mgr de Hautecoeur consent Ă  l’union de FĂ©licien et de la jeune fille. Mais AngĂ©lique meurt au moment mĂȘme dc ses noces, sur le seuil dc l’église. La BĂȘte humaine 1890 Jacques Lantier, fils de Gervaise Macquart, frĂšre d’Etienne et de Claude, et demi-frĂšre de Nana, est mĂ©canicien de chemin dc fer sur la ligne Paris-Le Havre. Un jour de repos, sur le bord de la voie, il est tĂ©moin de l’assassinat du prĂ©sident Grandmorin dans un wagon, tuĂ© par le sous-chef de la gare du Havre, Roubaud, dont la femme SĂ©verine a Ă©tĂ© sĂ©duite trĂšs jeune par Grandmorin. Jacques devient l’amant de SĂ©verine. Mais il porte en lui, par une hĂ©rĂ©ditĂ© mauvaise, l’instinct de meurtre, Il tue SĂ©verine dans un moment de folie. L’enquĂȘte erronĂ©e du juge Denizet conclut pour les deux meurtres Ă  la culpabilitĂ© d’un pauvre diable, Cabuche, innocent qui paie pour les coupables. Cependant, Jacques, qui a nouĂ© une liaison avec la maĂźtresse de son chauffeur, Pecqueux, est pris Ă  partie par celui-ci sur la machine la Lison en pleine vitesse. Les deux hommes roulent sous les roues, tandis que le train fou emporte une cargaison de soldats vers la guerre. L’Argent 1891 Aristide Saccard La CurĂ©e rĂ©apparaĂźt ici. AprĂšs avoir vendu son hĂŽtel particulier du parc Monceau, il s’est tournĂ© vers la spĂ©culation boursiĂšre. Il crĂ©e la Banque Universelle, qui draine les fonds des petits bourgeois catholiques et colonialistes rĂȘvant de rechristianiser le Proche-Orient. Les cours s’envolent. Mais le succĂšs de Saccard irrite son rival, le banquier Gundermann, AprĂšs une pĂ©riode d’expansion et de prospĂ©ritĂ© artificielles, entretenue par le gĂ©nie spĂ©culatif et publicitaire de Saccard, le cours des titres, qui a subi une hausse factice, s’effondre, dans une dĂ©bĂącle amplifiĂ©e par les manƓuvres financiĂšres de Gundermann. Aristide Saccard, qui a ruinĂ© ses actionnaires et ses propres espoirs de fortune, s’exile. ‱La DĂ©bĂącle 1892 C’est le roman de la guerre de 1870 contre la Prusse, de la dĂ©faite de Sedan et de la Commune mars-mai 1871. Le roman se compose de trois parties qui racontent successivement la marche Ă©puisante de l’armĂ©e conduite par le marĂ©chal de Mac-Mahon, de Reims Ă  Sedan, en aoĂ»t 1870, la bataille dĂ©sastreuse de Sedan 2 septembre 1870, et les semaines du siĂšge de Paris et de la Commune, s’achevant sur la reprise de Paris par l’armĂ©e de Versailles, dans une guerre civile atroce. Jean Macquart La Terre et Maurice Levasseur sont les deux principaux personnages. Maurice sauve la vie de Jean sur le champ de bataille de Sedan, puis la dĂ©faite les sĂ©pare. Tandis que Maurice s’engage dans les rangs des communards, Jean reste parmi les Versaillais. Pendant la Semaine sanglante », Maurice meurt sur les barricades, tuĂ© par un adversaire qui ne l’a pas reconnu, Jean. Le Docteur Pascal 1893 Pascal Rougon, mĂ©decin frĂšre d’EugĂšne et d’Aristide La CurĂ©e, Son Excellence EugĂšne Rougon, L’Argent, qui a soignĂ© son neveu Serge Mouret La Faute de l’abbĂ© Mouret, vit dans la propriĂ©tĂ© de la Souleiade, Ă  Plassans, entre sa niĂšce Clotilde fille d’Aristide Rougon et sa servante Martine. Il Ă©tudie l’hĂ©rĂ©ditĂ©, en prenant pour champ d’analyse sa propre famille il a consacrĂ© un dossier Ă  chacun de ses membres, suscitant ainsi l’irritation et l’inquiĂ©tude de sa mĂšre, FĂ©licitĂ© Rougon, qui rĂ©ussit Ă  brĂ»ler tous ces papiers. Clotilde voue Ă  son oncle Pascal une admiration et une affection sans limites, tout en discutant ses positions agnostiques. Pascal se laisse gagner par un amour oĂč les sens trouvent leurs droits. Mais il meurt le jour mĂȘme oĂč Clotilde lui annonce la naissance prochaine de leur enfant celui- ci, peut-ĂȘtre, rĂ©gĂ©nĂ©rera la famille des Rougon-Macquart.

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RÉSUMÉDES ROUGON-MACQUART DES MATIÈRES La Fortune des Rougon La Fortune des Rougon « Chapitre I. Deux enfants amoureux sortent un soir, vers neuf heures, de la petite ville de Rolleboise. La soirĂ©e de dĂ©cembre est froide, mais le temps est sec, et la lune luit largement. SilvĂšre a dix-sept ans, Miette quinze. Ils

Chapitre I Dans l’aire Saint-Mitre, ancien cimetiĂšre de Plassans, reconverti en terrain vague, s’aiment SilvĂšre et Miette. Ce sont deux enfants qui vont rejoindre lesinsurgĂ©s rĂ©publicain de la rĂ©gion le coup d’état vient d’exploser Ă  Paris. Chapitre II Trois quartiers forment la ville de Plassans, trois divisions sociales puisque elleshĂ©bergent respectivement une aristocratie vieillissante et clĂ©ricale, une bourgeoisie installĂ©e et le peuple, fait de petit-bourgeois frustrĂ©s. Les enfants d’AdĂ©laĂŻdeFouque en font partie. MĂšre d’un fils lĂ©gitime, Pierre Rougon, et de deux bĂątards, Antoine et Ursule Macquart, tante Dide fait figure d’ancĂȘtre. Son fils Pierre a Ă©pousĂ© FĂ©licitĂ©avec qui il a eu trois fils, EugĂšne, avocat devenu parisien, Aristide, journaliste, et Pascal qui sera mĂ©decin. La piĂšce jaune oĂč les Rougon tiennent salon est dĂ©jĂ  un peupopulaire. Chapitre III Rougon parvient Ă  Ă©chapper aux insurgĂ©s pendant que d’autres se font Ă©craser. Chapitre IV Antoine Macquart exploite sa femme Fine et leurstrois enfants Lisa, Gervaise et Jean. RĂ©publicain par opportunisme, il occupe la mairie. Chapitre V L’idylle de SilvĂšre et Miette s’achĂšve tragiquement. Miette est tuĂ©ependant l’affrontement entre les troupes et les insurgĂ©s. Chapitre VI Les Rougon et leurs complices ont dĂ©sormais champs libre pour possĂ©der Plassans. La mairie est succĂšs du coup d’état lui Ă©tant confirmĂ© par son fils EugĂšne, FĂ©licitĂ© pousse Macquart Ă  trahir ses amis. Chapitre VII Triomphe des Rougon. Pierre se voit remettre lalĂ©gion d’honneur et le poste de receveur tant convoitĂ© par FĂ©licitĂ©. Rengade, un gendarme que SilvĂšre avait Ă©borgnĂ© pendant l’insurrection, retrouve l’enfant et le tue.

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