Laquestion ouvrière continue à être centrale dans les nouveaux programmes de Bac Pro. Elle apparait explicitement dans un sujet d’étude de Première des programmes d’Histoire : Séries technologiques On sait, en effet, que la notion d'humanité, englobant, sans distinction de race ou de civilisation, toutes les formes de l'espèce humaine, est d'apparition fort tardive et d'expansion limitée. Là même où elle semble avoir atteint son plus haut développement, il est nullement certain - l'histoire récente le prouve - qu'elle soit établie à l'abri des équivoques ou des régressions. Mais, pour de vastes fractions de l'espèce humaine et pendant des dizaines de millénaires, cette notion apparaît totalement absente. L'humanité cesse aux frontières de la tribu, du groupe linguistique, parfois même du village ; à tel point qu'un grand nombre de populations dites primitives se désignent d'un nom qui signifie les "hommes" ou parfois - dirons- nous avec plus de discrétion "les bons", "les excellents", "les complets, impliquant ainsi que les autres tribus groupes ou villages ne participent pas des vertus - ou même de la nature humaine, mais sont tout au plus composés de "mauvais", de "méchants", de "singes de terre" ou "d'œufs de pou" [....]. Dans les Grandes Antilles, après la découverte de l'Amérique, pendant que les Espagnols envoyaient des commissions d'enquête pour rechercher si les indigènes possédaient ou non une âme, ces derniers s'employaient à immerger des blancs prisonniers afin de vérifier par une surveillance prolongée si leur cadavre était ou non, sujet à la putréfaction. Cette anecdote à la fois baroque et tragique illustre bien le paradoxe du relativisme culturel que nous retrouverons ailleurs sous d'autres formes c'est dans la mesure même où l'on prétend établir une discrimination entre les cultures et les coutumes que l'on s'identifie le plus complètement avec celles qu'on essaye de nier. En refusant l'humanité à ceux qui apparaissent comme les plus "sauvages" ou les plus "barbares" de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leur attitude typique. Le barbare c'est celui qui croit à la barbarie. Claude Lévi-Strauss, Race et histoire 1961 Pour expliquer ce texte vous répondrez aux questions suivantes qui sont destinées principalement à guider votre rédaction. Elles ne sont pas indépendantes les unes des autres et demandent que le texte soit d'abord étudié dans son ensemble. Dégagez l’idée principale du texte et les étapes de l’argumentation.​ a Comment expliquer que la notion d'humanité soit d'inspiration tardive ? b Qu'est-ce qui entrave sa prise en compte? Peut-on dire que le comportement des Espagnols et des Amérindiens illustre la notion de relativisme culturel. Commentez la dernière phrase du texte " Le barbare c'est d'abord celui qui croit à la barbarie". Portrait d'une femme du peuple Hamar, Ethiopie de Pascal Mannaerts 09/11/2012 CORRIGE Remarques générales ● Le sujet-texte ne doit pas être choisi par "défaut". Ce n'est pas parce qu'il y a un texte précédant un questionnement que l'exercice serait plus facile que la dissertation. Le sujet-texte exige d'avoir des connaissances philosophiques et des compétences argumentatives. Sans cela l'élève court à la fois le risque de paraphraser le texte sans véritablement le comprendre, et de rester au niveau de l'opinion non critique pour ce qui est du commentaire du texte. ● L'objectif de l'exercice est d'expliquer et de commenter de façon rigoureuse et méthodique un texte philosophique. ● Il est important d'être rigoureux et méthodique dans cet exercice. Le premier moment de la lecture méthodique consiste à dégager une grille de compréhension globale du texte. A. Compréhension globale du texte 1. Dégagez l'idée principale du texte et les étapes de l'argumentation. Thème la barbarie Question posée par le texte Qu'est-ce qu'un barbare . Thèse Le barbare c'est celui qui croit à la barbarie. Le barbare n'est pas l'homme dépourvu de toute culture qui vivrait dans un état proche de l'animalité opinion commune, le barbare c'est l'homme qui utilise l'argument de la différence culturelle pour exclure l'autre de l'humanité. Étapes de l'argumentation plan du texte Le texte se divise en trois parties - 1° partie lignes 1 à 7 - L'histoire montre que rien n'est moins évident que l'universalité de l'idée d'humanité. L'idée d'une humanité universelle est récente, relative à certains groupes humains, elle est fragile et peut toujours être remise en question. - 2° partie lignes 7 à 17 - Définition de l'ethnocentrisme. C. Lévi-Strauss prend en exemple la rencontre des Espagnols et des Amérindiens XV° siècle. - 3° partie lignes 18 à 24 - Thèse du texte Le relativisme culturel la diversité des cultures peut conduire paradoxalement à la barbarie. Définition de la barbarie. B. Explication détaillée du texte 2. a Comment expliquer que la notion d'humanité soit d'inspiration tardive ? b Qu'est-ce qui entrave sa prise en compte? - a La notion d'humanité est d'inspiration tardive. L'histoire montre que les groupes humains ont vécu pendant des siècles, isolés, repliés sur eux-mêmes, pensant qu'ils étaient les seuls représentants de l'humanité. Ils ont ainsi construit des définitions de l'humanité à partir de leur propre expérience et de la représentation qu'ils se faisaient d'eux mêmes. C'est le développement des échanges sur l'ensemble de la planète qui a permis que la construction de la notion d'humanité que nous connaissons aujourd'hui. - b Ce qui constitue un obstacle à la construction d'une notion universelle d'humanité c'est le constat de la diversité des cultures. Les valeurs, les coutumes et les traditions, les comportements collectifs diffèrent selon les groupes humains. 3. Peut-on dire que le comportement des Espagnols et des Amérindiens illustre la notion de relativisme culturel. Le relativisme culturel consiste à affirmer la diversité des cultures, ainsi que leur égale valeur. Que ce soient les Espagnols ou les Indiens, chacun des deux peuples est persuadé d'être le seul représentant de l'humanité. Aucun des deux peuples n'envisage qu'il puisse exister une autre culture que la sienne. Ainsi confronté à la différence de l'autre chacun cherche à savoir à qui ou à quoi il a affaire. - Les Espagnols se demandent si les Indiens sont des hommes ou des animaux ? Pour cela il est crucial de déterminer si les Indiens ont ou non une âme. - Les Indiens se demandent si les Espagnols sont des hommes ou des dieux immortels ? Pour cela il est important de savoir leur corps est sujet à la putréfaction comme eux ou non comme les dieux. Que ce soient les Espagnols ou les Indiens, chacun se comporte à l'égard de l'autre groupe comme s'il n'appartenait pas à l'humanité. Il n'est donc pas question de relativisme culturel. Si les pratiques de chacun des deux groupes peuvent nous révulser, il ne s'agit pas de cruauté. Pour nous l'assassinat et la torture sont des actes condamnables car nous mettons en oeuvre dans notre jugement une représentation universelle de l'homme. Des deux côtés, les victimes sont pour nous avant tout des êtres humains. Ce n'est pas le point de vue des Espagnols ou des Indiens. C. Discussion de la thèse du texte 4. Commentez la dernière phrase du texte " Le barbare c'est d'abord celui qui croit à la barbarie". La discussion ou question de réflexion 4 succède aux questions de compréhension 1 et d'explication détaillée 23 du texte. Elle a pour objectif d'ouvrir une discussion ordonnée et argumentée qui prend comme point d'appui, la thèse développée dans le texte. Il est donc nécessaire dans un premier temps, de bien comprendre le texte en dégageant la thèse et le plan de l'argumentation. Ce n'est qu'ensuite que l'on pourra se lancer dans le travail de réflexion et de rédaction, spécifiques à cette question. Il faut donc respecter impérativement l'ordre des questions. Introduction Dans l'actualité nous sommes sans cesse témoins d'actes que l'on peut qualifier de barbares. Mais qu'est-ce qu'un barbare ? Dans ce texte Claude Lévi-Strauss remet en question l'opinion courante qui voudrait que le barbare soit celui qui par ses actes se place de lui-même hors de l'humanité. Or il s'avère que seuls les hommes sont capables d'actes inhumains, d'actes de barbarie. Ce dont témoigne l'histoire de l'humanité. Refuser de penser la barbarie comme trouvant son origine dans l'humanité même c'est paradoxalement consentir à la barbarie. Le barbare c'est ainsi "celui qui croit à la barbarie". I. La définition courante le barbare c'est celui qui fait preuve de brutalité ou de bestialité Claude Lévi-Strauss dans son ouvrage Race et histoire, nous rappelle que l'étymologie grecque du mot barbare renvoie à la confusion et à l'inarticulation du chant des oiseaux par opposition au langage humain qui possède lui une valeur signifiant. Par suite ce mot désignera celui qui est étranger, celui dont la langue n'est pas compréhensible. De même le mot sauvage souvent utilisé comme synonyme du mot barbare, tire son origine de sylva qui désigne ce qui vient de la forêt. Le sauvage ou le barbare c'est donc celui que l'on renvoie du côté de la nature, hors de la culture et de la civilisation. De la même façon le langage courant relie la barbarie à l'animalité à laquelle on associe la brutalité et la violence. Le barbare est alors celui qui, par ses actes violents, se place hors de l'humanité pour entrer dans l'animalité. II. Mais cette première définition n'est pas satisfaisante. Seuls les hommes commettent des actes barbares. En effet il n'existe pas, par définition, d'homme en dehors de la culture et de la civilisation. Personne ne conteste qu'il y ait de la barbarie dans notre monde. Mais peut-on affirmer qu'il existe des êtres humains qui vivraient à l'état de nature, en dehors de toute culture ? Tous les hommes sans exception arrivent au monde dans la culture et possèdent une culture. La culture c'est à la fois l'ensemble de valeurs et de productions qui constituent le monde dans lequel nous vivons, mais c'est aussi le processus de formation et de développement qui permet à tout être humain de réaliser ce qu'il est un être humain. En effet ce qui fait la spécificité de l'homme et le distingue des autres espèces animales, c'est que l'homme ne naît pas homme, il le devient. L'homme doit apprendre à être humain. Il reçoit son humanité en héritage. L'hérédité ne suffit pas. Ainsi si la culture est la caractéristique de l'homme, il n'y a pas d'un côté les êtres "cultivés" ou "civilisés" et de l'autre les "barbares" ou les "sauvages". Il n'y a que des hommes. Ainsi lorsque nous attribuons à l'animal des comportements tels que la cruauté, ou la barbarie nous lui attribuons en fait des comportements que nous observons avant tout chez l'homme. L'animal n'est ni cruel, ni barbare. Seul l'homme est paradoxalement capable d'actes inhumains, de barbarie. III. Deuxième définition de la barbarie "Le barbare c'est celui qui croit en la barbarie" Si le barbare est désormais un être humain comme nous, nous aimerions que celui-ci soit au moins un être dépourvu de tout jugement et de toute raison. Ce la nous rassurerait de voir dans celui qui commet des actes de barbarie un malade, un pervers pervers, un être sous influence et irresponsable, ceux-là même que mettent en scène les séries criminelles que nous voyons à la télévision. Or le barbare n'est pas dépourvu de raison ou de jugement. Bien au contraire c'est celui qui a ses raisons de refuser la différence culturelle de l'autre. C'est celui qui armé de pseudosciences, hiérarchise les cultures et affirme la supériorité de son peuple, de son groupe sur les autres. Au nom de cette supériorité tout est alors permis, de la simple remarque raciste, au crime le plus atroce. Le barbare c'est donc avant tout "l'homme qui croit en la barbarie". IV. L'histoire de l'humanité raconte la part inhumaine de l'homme Ce que l'histoire qualifie aujourd'hui de barbarie ce sont les crimes de masse, les guerres, les génocides, qui conduisent à l'extermination de peuples entiers au seul prétexte que ces peuples n'auraient pas le droit d'appartenir à l'humanité. Toute l'histoire de l'humanité ne fait que raconter l'inhumanité de l'homme. On peut citer en exemple la colonisation de certains peuples par d'autres. Celle-ci a pour raison ou motivations la conquête territoriale ou économique, le pillage des richesses des peuples soumis, mais elle se justifie par un discours fondamentalement ethnocentriste, reposant sur la supériorité de la civilisation du vainqueur. Nous pouvons aussi citer en exemple l'extermination méthodique et systématique des Tziganes et des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Leur seul crime pour leurs assassins et leurs bourreaux étant d'être ce qu'ils sont, des Tziganes ou des Juifs, ce qui les rend inférieurs aux Aryens et justifie leur anéantissement. Conclusion L'humanité est donc paradoxale puisque du fait de la diversité culturelle qui nous caractérise l'inhumanité est toujours en germe dans l'humanité. Ce qui explique qu'il puisse y avoir des régressions. Sachant que c'est un bien fragile, il ne tient donc qu'à nous d'être vigilants et de toujours oeuvrer pour l'humanité. Mots clés barbarie,état de nature, culture, relativisme culturel, ethnocentrisme, humanité, inhumanité. Lesalaire d’un professeur agrégé. Une fois titularisé, un professeur agrégé débutant gagne 2334 euros brut mensuels. En fin de carrière, son salaire peut atteindre les 4555 euros bruts
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Programmede français pour les classes de Terminales Bac Pro. Objet d'étude : L'homme et son rapport au monde à travers la littérature et les autres arts. - En quoi le XX e siècle a-t-il modelé l'homme moderne? - Comment la lecture d’œuvres littéraires permet-elle de s'interroger sur le rapport de l'homme au monde? - Les mythes appartiennent-ils Archives Pour représenter la durée de son existence jusqu'à sa mort, l'artiste conceptuel peint depuis 1965 des nombres sur des toiles numérotées et se prend chaque jour en photo. Ses autoportraits sont présentés à Tours. Article réservé aux abonnés Le visage est allongé. Les pommettes sont hautes et les joues barrées verticalement. Les paupières tombent sur les pupilles. La bouche est résolument fermée. D'un autoportrait à l'autre, c'est la même pause, la même neutralité de l'expression. Entre la première et la dernière image, il s'est passé plus de trente ans des rides sont apparues, se sont creusées, au cou surtout, et autour de la bouche. Les cheveux ont blanchi, se sont raréfiés. Ils n'encadrent plus le visage comme avant et se noient dans la blancheur du fond. Le portrait d'identité est devenu, malgré l'artiste - ou délibérément -, figure d'apparition, image iconique, plus que le constat de vieillissement, dont la valeur documentaire intéresse de plus en plus les scientifiques. Cela peut être vérifié au Centre de création contemporaine de Tours, qui expose une centaine d'autoportraits photographiques de Roman Opalka, associé au programme de Nova Polska, la saison polonaise en France. L'artiste conceptuel peint le temps. "Mon projet, c'est le projet d'un peintre pour peindre la durée de son existence jusqu'à sa propre fin, c'est-à-dire la mort. Si la mort n'est pas intégrée dans un projet comme le mien, le temps n'existe pas. J'allais dire bêtement que c'est grâce à la mort que le temps est là, qui passe, sinon le temps serait l'histoire d'une horloge." Car Opalka est peintre. Les photographies de son visage avec lesquelles il dit "sculpter le temps" sont venues s'inscrire logiquement en complément de sa "peinture du temps". "Chez moi, la tête, c'est un outil, une manière de mettre le diable dans la bouteille, de voir comment le temps sculpte cette image." "Mon obsession, c'était d'accumuler le temps le plus absolument possible, j'en suis venu à faire la photo de mon visage tous les jours dans les mêmes conditions. Au départ, je n'avais pas compris qu'il fallait que le cliché soit pris avec les mêmes repères, la même posture, la même chemise, le même éclairage."Opalka se coupe lui-même les cheveux pour garder la même longueur, la même coiffure. Un de ses cheveux accompagne la signature, au dos, de chacun des 200 autoportraits qu'il a décidé d'inscrire dans son œuvre, qui vaut aussi - l'artiste, évidemment le sait - par sa rareté. S'il le voulait, il pourrait en proposer des centaines sur le marché, puisque systématiquement, à la fin de chaque journée de travail dans l'atelier de Bazérac, dans l'Agenais, l'artiste prend un cliché de son visage devant le tableau en cours, qu'il nomme "Détail". Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Identitéet diversité Texte 1 : Carole Martinez, Le Cœur cousu, 2007 Document 2 : Entre les bras – La cuisine en héritage, documentaire de Paul Lacoste, 2011. Texte 3 : Romain Gary, La Promesse de l’aube, 1960. Sujet d'écriture : Bien souvent, les parents transmettent à leurs enfants leur histoire et leur expérience.
Esprits rebelles, Le cercle des poètes disparus, Will Hunting... On ne compte plus le nombre de films avec pour héros un professeur ! Être professeur c'est aimer transmettre son savoir et voir grandir ses élèves sur le plan intellectuel et comportemental. Même s'il assure moins d'heures de cours, le professeur agrégé reste un enseignant avant professeur agrégé est un enseignant titulaire d'une agrégation. Grâce à cela, son temps d'enseignement passe à 15 heures de cours hebdomadaires contre 18 heures pour un professeur non agrégé. Son travail comprend également la préparation des cours, la correction des copies, la rencontre parents-professeur, les réunions de préparations entre membres du corps enseignants... Il enseigne dans les lycées ou dans l'enseignement supérieur BTS, universités, classes préparatoires aux grandes écoles. Assurant un service d'enseignement, le professeur agrégé participe également à toutes les actions d'éducation que lui confère son poste comme l'accompagnement individualisé des élèves, leur évaluation et conseille les élèves sur leur choix d' principales compétences et qualités à avoirÊtre professeur agrégé nécessite d'avoir certaines compétences et qualités avoir la vocation ;maîtriser les savoirs de sa ses disciplines de spécialisation ;aimer enseigner et transmettre ses connaissances ;faire preuve de pédagogie ;être patient et motivé ;avoir un bon relationnel ;savoir travailler en équipe ;maîtriser les méthodes d' conditions de travailLes professeurs agrégés doivent enseigner 15 heures de cours. Mais le métier ne se limite pas à ça. Préparation de cours, réunions, rencontre avec les parents, activités pédagogiques, corrections de copies... La vie de professeur n'est pas un long fleuve tranquille, car il est souvent sollicité pour d'autres problèmes qui dépassent ses fonctions de simple enseignant. Si le professeur agrégé enseigne l'EPS éducation physique et sportive, il aura 17 heures de cours hebdomadaires à assurer dont 3 heures réservées à l'association sportive de l'établissement scolaire, ainsi qu'à l' devenir professeur agrégé ?Pour devenir professeur agrégé, le candidat doit tout d'abord posséder un niveau master et justifier de cinq ans d'expérience dans les services publics. L'agrégation est un concours ouvert en interne mais aussi en externe. Des épreuves écrites puis orales sont à passer dans son domaine de spécialisation. Une fois le concours obtenu, le professeur reste une année en stage rémunéré avant d'être définitivement titularisé. Le concours de l'agrégation est beaucoup plus difficile à obtenir que le CAPES. Il est parfois nécessaire de le tenter plusieurs fois avant de l'obtenir, et les nombres de places sont très salaire d’un professeur agrégéUne fois titularisé, un professeur agrégé débutant gagne 2334 euros brut mensuels. En fin de carrière, son salaire peut atteindre les 4555 euros bruts par perspectives d’évolution d’un professeur agrégéTout au long de leur carrière, les professeurs peuvent acquérir de nouvelles connaissances et compétences grâce à la formation continue. Un professeur peut également évoluer en passant un concours afin de devenir directeur d'établissement, inspecteur de l'éducation nationale ou encore inspecteur d'académie. Il peut aussi demander une affectation dans un autre établissement, devenir professeur certifié, enseigner à l'étranger ou encore devenir formateur au sein d'un GRETA groupement d'établissements.Entreprises qui emploient des professeurs agrégéslycées ;universités ;grandes écoles ;sections de métier expliqué à ma mère“Travailler moins pour gagner plus, voilà mon métier maman ! Grâce à mon agrégation, j'assure moins d'heures de cours pour un salaire supérieur à celui d'un collègue non agrégé. Mais je fais le même travail préparation des cours, correction des copies, rencontre avec les parents, réunions pédagogiques... Je dois parfois aussi gérer des problèmes de discipline, de comportements voire de détresse sociale. J'enseigne, j'aide, j'éduque parfois, mais surtout je transmets mes connaissances et tente de jouer un rôle dans l'avenir de mes élèves. Un métier de passion et une vraie vocation !
Le9 mai 1950, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, lance l'idée d'une Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA). On est alors en pleine guerre froide et le projet est poussé en avant par les États-Unis qui veulent de la sorte renforcer l'Europe démocratique occidentale face à la menace soviétique.
France métropolitaine • Juin 2016 dissertation • Série ES Les clés du sujet Définir les termes du sujet Pourquoi Ce mot interrogatif porte sur la cause d'un phénomène ou sur l'intention d'une action. Dans le premier cas, on s'intéresse à ce qui produit l'événement, dans le second cas, à son but. On attend alors que soit formulée une justification. Avons-nous intérêt à Cette expression implique la présence d'un désir mû par l'espoir d'un gain. Nous nous intéressons à quelque chose lorsque nous estimons que son obtention améliorerait notre situation. L'intérêt est un mobile de la volonté. Étudier Ce verbe signifie travailler à acquérir la connaissance de quelque chose. Il faut rechercher, observer, analyser puis relier les éléments que l'on a distingués. On parle d'une attitude théorique ou spéculative pour la distinguer du comportement de celui qui agit. L'histoire Ce terme désigne les actions des hommes et les récits faits à leur sujet. Les deux sens sont liés. Celui qui étudie le passé travaille sur des documents relatifs aux événements. C'est pourquoi l'étude de l'histoire est souvent le fait des historiens de métier. Néanmoins, cette étude peut être faite par ceux qui s'instruisent afin de mieux comprendre leur présent. Dégager la problématique et construire un plan La problématique Une opinion courante affirme la nécessité de l'étude de l'histoire pour sa capacité à nous enseigner des erreurs à ne pas commettre. Or, on relève que les guerres ne cessent pas et que les passions haineuses sont toujours présentes. Existe-t-il réellement des leçons de l'histoire ? Est-il vraiment de notre intérêt d'étudier cette discipline ? La problématique consiste donc à montrer que le lien entre le passé, objet de l'étude, et le présent n'est pas simple. Il est illusoire de croire que l'on peut rompre avec le passé mais il ne l'est pas moins d'estimer que rien ne change. Le plan Dans un premier temps, nous définirons les termes et montrerons en quel sens l'étude de l'histoire est de notre intérêt. Dans un deuxième temps, nous ferons des objections qui relativiseront cette position. Enfin, nous verrons que l'intérêt pour l'étude ne doit pas être nié mais réfléchi et nous définirons précisément sa nature. Éviter les erreurs Il ne faut pas considérer que la question est réglée d'avance et transformer le sujet en une énumération des raisons justifiant l'intérêt pour l'étude de l'histoire. Cet intérêt doit être problématisé. Corrigé Introduction Attention Tous les mots comptent dans un sujet. Le sens du verbe étudier » a son importance. La nécessité d'étudier l'histoire paraît aller de soi. Une opinion très répandue affirme que la connaissance des erreurs du passé évite de les reproduire. Il y aurait ainsi des leçons à tirer de l'histoire. De plus, une nation a besoin de savoir d'où elle vient car elle vit sur des idéologies qui façonnent durablement les mentalités. Ces raisons méritent cependant d'être examinées. Les guerres sont récurrentes ; les passions qui les entretiennent ne semblent donc guère sensibles aux enseignements qu'on pourrait tirer du passé, et le propre du temps historique est de produire des situations nouvelles. Aussi est-il légitime d'interroger le bien-fondé d'une étude de l'histoire. Quel est son intérêt, si elle en a un ? 1. La nécessité de l'étude A. L'étude de l'histoire L'intérêt que nous prenons à quelque chose varie en raison de l'importance que nous lui accordons. Nous nous accordons généralement à penser qu'il est nécessaire de fournir des efforts pour acquérir un savoir. L'étude est un travail intellectuel. Elle demande que nous développions des capacités d'analyse afin de nous pénétrer de la mentalité des siècles passés et d'éviter les anachronismes. Aussi, elle est surtout le fait des historiens, de ceux qui ont travaillé afin de comprendre le sens des documents. La connaissance historique ne consiste pas à savoir par cœur des faits. Elle implique un travail d'interprétation, de mise en relation, fondée sur un apprentissage du sens des termes. Marc Bloch l'indique en prenant pour exemple le mot villa ». Que signifiait-il pour les hommes du haut Moyen Âge ? Qu'entendaient-ils par guerre », par honneur » ? Il faut étudier patiemment les textes pour le savoir. B. Pourquoi la juge-t-on nécessaire ? Conseil Faites le point pour justifier un approfondissement de la réflexion. La connaissance de l'histoire est généralement tenue pour nécessaire. Il faut donc que la raison y trouve un intérêt. Cette étude nous donnerait d'indispensables leçons. Machiavel justifie la lecture des historiens car elle permet de faire des rapprochements éclairants pour notre présent. Leurs analyses nous donnent des leçons de conduite, notamment en matière politique et militaire. Cette thèse présuppose que la diversité des situations historiques est moins importante que la permanence de certaines passions. Il faut croire, comme Hume dans L'Enquête sur l'entendement humain, en l'existence d'une nature humaine qui ne change pas à travers le temps. L'étude de l'histoire est ainsi le laboratoire de la science de l'homme. Quelle que soit l'époque, nous remarquons la présence de la haine et de l'amour, du courage et de la lâcheté, de la générosité et de l'égoïsme. Les actions humaines ne sont que la combinaison de ces passions et il semble possible de trouver les principes qui les relient. Dès lors, il est légitime de raisonner en disant que les mêmes motifs produisent toujours les mêmes actions. C'est déjà l'idée de Thucydide au début de son Histoire de la guerre du Péloponnèse. Il affirme que son travail est un trésor pour toujours » car les causes de cette guerre ne sont pas spécifiques à cet événement. Ainsi, leur connaissance pourrait permettre d'éviter de nouveaux drames en permettant de prendre à temps les mesures appropriées. [Transition] L'intérêt de l'étude de l'histoire a donc un fondement philosophique. Devons-nous pour autant l'accepter sans restriction ? 2. Critique des leçons de l'histoire » A. La contingence de l'action Conseil Donnez des exemples pour illustrer le raisonnement. La thèse de Hume a des accents déterministes même si sa position est plus nuancée. S'il écrit que la plupart des observations faites sur les Français d'aujourd'hui sont applicables aux Romains, il maintient que la nature humaine reste toujours la même dans ses principes et dans ses opérations ». Or cette thèse sous-estime l'importance de l'évolution historique. Dire que les Romains avaient les mêmes passions que nous n'est pas une connaissance historique. On rétorquera, en suivant Machiavel, qu'il existe des situations typiques qu'un dirigeant doit connaître afin de bien gouverner. Mais il n'y a pas deux situations identiques car les actions des hommes sont libres et créent nécessairement de l'inédit. La contingence, c'est-à-dire l'indétermination, est inscrite dans l'histoire humaine. L'étude de l'histoire peut justement nous apprendre l'importance du hasard dans le détail des affaires humaines. Que se serait-il passé si Bonaparte était mort avant de devenir Napoléon ? Les concours de circonstances ne sont pas une invention de l'esprit mais une réalité. L'entrecroisement complexe d'actions qui s'opposent forme des situations mouvantes et singulières dont la résolution est toujours à inventer. B. La singularité du présent Cette idée est développée par Hegel qui rejette l'idée des leçons de l'histoire. Les exemples ne manquent pas. Deux guerres rapprochées avec l'Allemagne n'ont pas empêché l'horreur de la Seconde Guerre mondiale. De même, si la grandeur de certaines figures est indéniable, elle ne peut rien nous apprendre de décisif pour notre présent. Ainsi, transposer le comportement des républicains romains, ou des Français de 1789, dans un monde qui n'est plus le leur, reviendrait à vouloir appliquer une recette sans tenir compte de la singularité de chaque situation. Hegel raille ceux qui vont répétant aux gouvernants et au peuple qu'ils doivent s'instruire des leçons du passé sans voir que celles-ci ne sont que des maximes générales qui ne disent pas ce qu'il faut faire précisément ici et maintenant. L'unicité de chaque situation fait que les rapprochements avec ce qui eut lieu ne sont jamais déterminants. La thèse de départ est donc renversée. L'intérêt de l'étude de l'histoire est précisément de nous apprendre que les peuples n'en ont jamais tiré de leçons car ils ne pouvaient pas en tirer. Les généralités sont sans force face à la nouveauté du présent. [Transition] Nous sommes dans une situation problématique. Est-il encore sensé de penser que l'étude de l'histoire présente un réel intérêt ? 3. Le réel intérêt de l'étude A. Le temps historique L'opposition des deux premières parties a pour centre le statut du temps historique. Hume minore sa portée en affirmant que les changements sont le fait d'une nature humaine aux principes invariables. La variété viendrait de la façon dont ces principes se combinent selon les époques. Hegel fait valoir que le temps historique est une puissance de changement et que les différences comptent plus que les ressemblances. Il est vrai que le recours au passé semble parfois éclairant mais révèle vite ses limites. Il est d'usage de rapprocher la situation française actuelle de celle des années 1930 qui connurent des poussées nationalistes et haineuses. Cependant, la France d'aujourd'hui n'est pas celle d'il y a quatre-vingts ans. Ne pourrait-on pas concilier les deux positions en disant que Hume se place sur un terrain théorique en considérant l'histoire comme un laboratoire pour définir l'homme tandis que Hegel la considère du point de vue de l'action et donc du présent ? L'étude de l'histoire ne peut avoir le même intérêt dans les deux cas. Ce qui vaut pour la théorie ne vaut pas pour la pratique. B. Le double intérêt de l'étude Cette séparation a son importance car il est vrai que la philosophie de l'histoire ne guide pas l'homme d'action dont le génie n'est pas d'être un théoricien mais d'avoir le sens de ce qu'il convient de faire pour éviter la violence et la déraison. Aristote nomme prudence » cette sagesse des limites qui n'exclut pas l'audace et Hegel lui-même ne fait pas du philosophe un guide pour le gouvernant. Il est toutefois possible d'affiner ce rapport en notant que l'étude du passé n'a peut-être pas pour fonction essentielle de nous enseigner des concordances mais des différences qui donnent à penser. Le choix n'est pas entre un empirisme rusé et des vues trop générales pour être instructives. La sensibilité aux écarts entre des situations est une source de réflexion. Disons que l'intérêt doit porter sur ce qui nous rapproche du passé et sur ce qui en diffère. L'étude est donc indispensable mais elle ne suffit pas à éviter les drames. Une action n'est pas de la théorie appliquée. Conclusion Nous sommes partis de l'idée commune qui soutient que l'intérêt de l'étude de l'histoire est d'en retirer des leçons puis nous avons montré ce qu'elle a d'insuffisant. Il apparaît finalement qu'étudier l'histoire a du sens dans la mesure où nous n'y cherchons pas des recettes mais des occasions de penser en quoi notre présent ressemble au passé et en quoi il en diffère. C'est cette tension qui est intéressante.
Quelssont les débouchés du secteur des sciences, des mathématiques, de la physique et de la recherche ? Les débouchés de ce secteur sont nombreux, malgré les apparences, car une multitude de métiers et de formations sont disponibles. Astrophysicien, géologue, médecin de recherche clinique, ou encore statisticien, autant de métiers
Sousla direction de Chantal Delannoy-Poilvé Formatrice en Lettres, IUFM-UPEC, académie de Créteil Sabine Adler-Carreaud Professeur de lycée professionnel, lycée Gaston-Darboux, Nîmes, académie de Montpellier Anissa Belhadjin Maître de conférences, université de Cergy-Pontoise, IUFM de l’académie de Versailles Benoît Dumény Professeur de lycée Propositionde sujet d’écriture : selon vous, la poésie est-elle un moyen efficace pour transmettre son passé, son histoire, sa culture ? Vous répondrez à cette question dans FrançaisTle Pro- 2019-2020. Tle PRO OBJETS D’ETUDE Search. Cliquez ici qju1.
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