Immeublesrasés et école Martin Schongauer déplacée. La rénovation urbaine de l’Elsau est aujourd’hui chiffrée à 186 millions d’euros,
Mardi 2 juin, à l’appel de la CGT, plus de 450 gardiens d’immeubles et gardiens territoriaux, avec leurs syndicats, se sont rassemblés pour exiger de Mme Lebranchu l’abrogation du décret du 9 mai 2012 qui supprime la gratuité du logement des gardiens fonctionnaires. Rappel de quelques faits Le 5 mai,nous étions 350, avec la CGT, au même endroit esplanade des Invalides pour demander l’abrogation du décret. On nous a dit alors que les ministères concernés nous apporteraient une réponse dans les 15 jours. La réponse - après validation par le Premier ministre Manuel Valls - fut de dire le logement reste gratuit pour les gardiens des OPH à noter, tous les gardiens ne sont pas concernés par la réponse ! qui "bénéficient" d’une concession pour nécessité absolue de service mais les éléments liés au logement, à savoir les fluides eau, chauffage... seront payants. Charge aux OPH de proposer des indemnités compensatrices à leurs gardiens. Le 19 mai, la CGT décide de convoquer une nouvelle journée de grève et de rassemblement, toujours chez la ministre, Mme Lebranchu, pour demander l’abrogation du décret honteux. Le 28 mai, la Fédération des Offices, qui regroupe les présidents et directeurs génraux des OPH, adopte à l’unanimité une résolution qui dit notamment "le rôle des gardiens d’immeubles par leur présence quotidienne est essentiel nous rappelons au Gouvernement qu’il a pris l’engagement de proposer une solution pour ce qui concerne les charges locatives à ceux, fonctionnaires, qui sont logés et qui sont menacés, par un décret, d’une baisse sensible de leur pouvoir d’achat". Effectivement, les exécutifs locaux sont bien placés pour le savoir, les salaires des gardiens ne sont même pas compensés par la gratuité du logement. Le paiement des fluides avec versement d’une indemnité compensatrice, cela signifie de 200 à 400 euros de revenus imposables supplémentaires on paye l’eau et des impôts supplémentaires. Le 2 juin, plus de 20 syndicats CGT, avec leur fédération, se rassemblent de nouveau esplanade des Invalides syndicats des offices deParis, de Malakoff, Arc de Seine Habitat, Hauts de Seine Habitat, Gennevilliers, Colombes, Seine Ouest, de Bagnolet, de l’OPH 93, Plaine Commune Habitat, Bobigny, Drancy, d’AB Habitat 95, d’Ivry, Villejuif, Cachan et des syndicats de territoriaux d’Ivry, de Villeneuve Saint Georges, du Parc des sports 94 et de Choisy.... Nous avions demandé à être reçus par Mme Lebranchu, pas de réponse. A 13 heures, alors que le rassemblement ne faisait que commencer, nous apprenons que le cabinet de la ministre va recevoir une délégation... La CGT se prépare, mais... nous apprenons que Mme Lebranchu ne veut pas recevoir la CGT ! Il s’agirait d’une délégation patronale exclusivement. Lamentable opération pour écarter la CGT ! Après une - très - rapide concertation, 4 représentants CGT s’imposent dans la délégation pour défendre les revendications des gardiens. => Les gardiens font les poubelles, Mme Lebranchu aurait elle peur de se faire contaminer ? A son retour, la délégation nous informe que les ministères concernés n’ont pas de marge de manoeuvre, que c’est directement le premier ministre qui décide, et que celui ci a rendu un premier arbitrage les gardiens paieront leurs fluides, et les OPH pourront compenser. En clair, le premier ministre est prêt à accorder des dérogations pour que les offices puissent verser des primes aux gardiens coût supplémentaire pour les gardiens, qui paieront des impôts, pour les employeurs et pour les locataires dont les charges récupérables vont augmenter !. Une autre délégation s’est rendue au ministère du logement, où l’on nous a fait savoir que la décision de Matignon n’était pas satisfaisante ah bon ? et que la ministre du Logement était favorable à trouver un moyen pour faire sortir les gardiens HLM du champ d’application du décret. On nous a appris qu’il y aura une nouvelle réunion à Matignon et un nouvel arbitrage, au regard des derniers arguments soulevés par la délégation. La police a confirmé qu’il y avait plus de monde ! Quelques remarques supplémentaires le gouvernement ne peut ignorer que la mise en place d’une prime compensatrice aura un impact sur le montant des charges récupérables locatives. => Pour le premier Ministre, les locataires peuvent payer ! Le gouvernement est prêt à inventer une nouvelle prime aux frais des bailleurs, qui pourraient - ce n’est jamais une obligation - la mettre en place, élaborer une procédure hors statut avec dérogation spéciale. Le désengagement de l’Etat est sans borne et se manifeste toujours par une aggravation de la dérèglementation. L’état se désengage, cherche à réaliser toutes les économies possibles et à faire reporter les charges sur les exécutifs locaux qui n’ont plus qu’à appliquer et prendre en retour eux-mêmes des mesures d’économie la première d’entre elles étant de supprimer des postes. Compte tenu de la libre administration des assemblées délibérantes, c’est le patron local qui va décider, qui sera confronté à la mobilisation des agents, des locataires. En ce qui nous concerne, nous disons à la CGT la fédération des Offices est contre le maintien des gardiens dans le décret, alors aucune application du décret, de quelque manière que ce soit, dans les Offices des présidents signataires de la motion votée le 28 mai à l’assemblée générale de la fédération des Offices. Prenez vos responsabilités ! Seuls les gardiens qui sont en astreinte 24 heures sur 24 seraient concernés par cette prime hypothétique. Les gardiens territoriaux, les gardiens fonctionnaires d’état ne sont pas inclus dans les propositions dérogatoires ministérielles. Les amicales de locataires pourront s’intéresser de près au dossier. Interpellons-les, interpellons nos conseils d’administration retrait du décret, aucune application locale de quelques manières que ce soit. Nous irons à Matignon nous exiger le respect de nos droits ; nous nous adressons à nos employeurs locaux pour leur dire n’appliquez pas ce décret inacceptable ! Plusieurs interventions ont été faites pendant que les délégations étaient reçues. Parmi celles ci, celle de la CSD de Seine Saint Denis "Tout d’abord, je précise, je rappelle que ce rassemblement a été convoqué par la CGT et non pas par nos employeurs, come le rapporte très complaisamment la presse. Si sur ce point précis du logement des gardiens, nos revendications semblent converger avec l’intérêt des directions des OPH, nos considérants sont très différents. Ce que veulent les présidents, c’est que l’Etat conserve ses prérogatives, ce que veut le gouvernement, c’est faire porter la charge des économies aux offices au delà aux communes, voilà la nature du désaccord. "Nous sommes ici pour demander l’abrogation du décret du 9 mai 2012, qui est une transposition d’une mesure qui concerne tous les fonctionnaires bénéficiant d’un logement de fonction concédé par nécessité absolue de service à l’exception des hauts fonctionnaires et des préfets on est content pour eux. C’est une des multiples mesures prises par le gouvernement en application des dispositions pour réduire les coûts de fonctionnement et les prétendus déficits publics, dont le pacte de responsabilité est la dernière concrétisation. Tout cela s’intègre parfaitement dans la réforme territoriale, fondée sur la mise en concurrence des services publics avec le privé, sur la privatisation des services publics. "Ce que nous exigeons, ce que la CGT exige, ce que les gardients exigent, comme tous les fonctionnaires territoriaux, comme tous les agents publics, c’est de pouvoir travailler dans le respect de nos statuts, de nos droits, qui sont la garantie du service public, d’un service public non pas fondé sur la rentabilité, mais sur l’égalité des droits. Dans les cités, les gardiens font un travail complexe, les astreintes sont difficiles à vivre. Le logement gratuit avec exemption de charges ce n’est pas un priviliège, c’est un outil de travail, qui est adapté à un travail particulier, difficile, c’est pourquoi nous sommes ici pour réaffirmer la seule revendication abrogation du décret Lebranchu" Les manifestants ont repris les mots d’ordre "On veut la gratuité, pas de compensation, "Abrogation du décret Fillon / Lebranchu" Article publié le 26 mai 2015 Suite aux rencontres avec des représentants des Ministères du Logement et de la Fonction Publique lors du rassemblement du 5 mai et aux engagements pris par Madame LEBRANCHU, ministre de la Fonction Publique, 4 ministres ont publié un communiqué le 20 mai qui ne répond pas aux revendications puisque les gardiens devraient payer les charges locatives. Cela engendrerait des disparités entre des gardiens exerçant la même mission mais avec des statuts différents publics - privés et conduirait les Offices Publics de l’Habitat à rechercher des dispositifs complexes d’indemnisation qui alourdirait la quittance des locataires. La vous appelle à participer au rassemblement mardi 2 juin pour obtenir l’abrogation du décret du 9 mai 2012 remettant en cause la présence des gardiens dans les cités. L’application au 1° septembre 2015 de ce décret concerne plusieurs milliers de gardiens d’immeubles fonctionnaires et pourrait s’étendre aux autres gardiens sous statut privé, ce qui remet en cause les conditions d’exercice de leur mission. Remettre en cause le logement de fonction des gardiens et la prise en charges des fluides revient à retirer un des derniers maillons de la chaîne de solidarité qu’ils représentent dans de nombreux quartiers. C’est se priver d’acteurs de la cohésion sociale dans les résidences où ils interviennent et partagent la vie des locataires. Des élus de tous bords, l’Union Sociale pour l’Habitat, la Fédération des Offices Publics de l’Habitat, des Associations de Locataires ont dénoncé les graves conséquences dans les quartiers que provoquerait l’application de ce décret. Rassemblement mardi 2 juin 2015 à partir de 13 h00 Ministère de la Fonction publique 80 rue de Lille, métro Invalides Tract action gardiens d’immeubles - 2 juin 2015 Voir le tract "Tous ensemble, mobilisons-nous pour l’abrogation du décret du 9 mai 2012" Voir également Les gardiens d’immeuble pourraient se voir supprimer la gratuité de leur loyer d’ici septembre. France 2 est parti à la rencontre de ces travailleurs Le collectif logement vous propose de découvrir et surtout d’utiliser au maximum dans vos CE - DUP - réunion syndicale.... le document ci-dessous envoyé par la Fédération des OPH à toutes les Directions d’OPH sur le logement des gardiens/concierges. Ce document complète "indirectement" notre tract CGT que vous avez reçu et surtout conforte et valide notre rassemblement national du 2 juin devant le Ministère de la Fonction Publique à Paris. Communiqué de presse de la Fédération OPH Pour remonter au début de l’action, c’est ici
Etcette histoire n'est pas inédite. Une dizaine de plaintes avaient été déposées à l'encontre de ce même individu en 2007, alors qu'il était gardien d'une résidence dans un

Malgré la crise sanitaire, malgré le danger invisible qui menace, les petites mains de Versailles Habitat continuent imperturbablement leur travail. La direction de cet opérateur du logement social, qui en gère 3300 à Versailles et 1000 à Guyancourt, vient d'ailleurs de rendre hommage à ses agents d'entretien, gardiens d'immeubles ou de secteurs.

Bonjour Je suis gardien d'immeuble d'une copropriété de 179 logements et je suis actuelement en accident du travail depuis le 24 septembre 2020. Un membre du conseil syndical demande le rembourrsement de l'avantage en nature que je perçois soit 192 € par mois, d'accident de travail, pour l'appartement de fonction que j'occupe. L'Union sociale pour l'habitat s'associe à Plaine Commune Habitat pour demander que l'agression dont a été victime un gardien de l'Office affecté à la cité Râteau à La Courneuve mercredi 18 juin, fasse l'objet d'une condamnation par le pouvoir judiciaire avec reconnaissance des circonstances aggravantes telles que prévues aux articles et L. 222-13, au regard des missions de service public effectuées, au quotidien, par les cette occasion, l'Union sociale pour l'habitat rappelle que les gardiens d'immeuble, et plus largement l'ensemble des personnels de proximité, exercent des missions indispensables au maintien du lien social dans les quartiers, et qu'ils doivent pouvoir exercer leur activité en toute sécurité. Elle rappelle également la nécessité, pour les acteurs institutionnels concernés, de mettre en place des actions de prévention efficaces pour garantir la qualité du vivre-ensemble.

Revoirla vidéo Gardiens d'immeuble : vont-ils pouvoir nous verbaliser ? sur France 5, moment fort de l'émission du 30-11-2017 sur france.tv

interviews 9 min tous publics Attention ! Bientôt votre gardien d’immeuble ou concierge pourrait vous verbaliser si par exemple vous ne respectez pas le tri sélectif ou que vous ne sortez pas vos encombrants ! Alors ce principe, en test actuellement, va-t-il se généraliser et doit-on craindre des abus ? nous contacter aide et contact contactez-nous par téléphone, courrier, email ou facebook. du lundi au vendredi de 09h00 à 18h00. Télécharger l'application France tv

Ilssont gardiens d’immeubles de Plaine commune habitat (PCH) depuis bon nombre d’années et en ont ras la casquette de voir leurs conditions de travail se dégrader. Autrefois, ils étaient les garants du lien social, les dépositaires des histoires de chacun ou les protecteurs des lieux. Aujourd’hui, ils se plaignent de leur isolement, de la multiplicité des charges, tout autant des

Je suis prêtre depuis 17 ans dans le diocèse de Versailles. Depuis le séminaire, j’entends parler d’abus. Pédophilie, abus de pouvoir, gouvernances troubles… Ces sujets ne sont pas niés explicitement, mais la parole est enfermée. C’est trop souvent un petit cercle de clercs et laïcs autour de l’évêque qui s’arroge le dernier contrainte au silence imposée par quelques-uns ne passe plus ; et ainsi ne peut plus être consentie. Nous ne sommes qu’à l’aube d’un nouveau débat sur les abus de pouvoir dans l’Église et les questions qu’il soulève. À la suite des premiers témoins qui ont osé courageusement prendre la parole et que je salue ; des hommes et des femmes, prêtres et fidèles, se sont mis alors à échanger, questionner, formuler une parole plus même mécanique abusive se répèteLa première étape de l’abus de pouvoir dans l’Église consiste à faire peur. On fait passer la victime pour une personne fragile, on l’accuse de troubles psychiques. Ces accusations par l’émoi qu’elles suscitent, dispensent la hiérarchie de l’Église comme les proches des victimes, de toute évaluation objective de ces fameux troubles. La seconde étape est alors facile la victime étant sortie hors du cercle de la raison, et son entourage anesthésié ; l’évêque et son conseil peuvent alors procéder sans contrôles à toutes décisions à son sujet. Elle n’est plus une personne aimable ou de droit. Elle devient juste une chose, un dossier à régler.→ À LIRE. L’évêque, un choix crucialJe me rappellerai toujours ces propos de Mgr Boyer, ancien président du tribunal ecclésiastique de Versailles et canoniste réputé, évoquant au sujet des abus de pouvoir dans les diocèses, des pratiques rappelant les lettres de cachet ». Je comprendrai par la suite cette image qu’il avait choisie la lettre de cachet retirait également à la victime tout droit à se défendre devant une cour de devenait ainsi soumis au bon vouloir d’une seule fait l’ange fait la bêteSi l’Église demande une obéissance dans l’exercice d’un ministère, elle doit laisser en contrepartie aux clercs et aux laïcs une part d’initiative dans l’exercice de cette obéissance. À commencer par le respect de sa conscience, le souci du débat contradictoire et les droits élémentaires de la défense dans le cadre d’un conflit. À défaut, ce service vécu strictement dans l’obéissance risque de nier les abus potentiels de pouvoir. Qui fait l’ange fait la bête, dit le proverbe.→ TRIBUNE. Rapport Sauvé Nous devons nous inspirer de la tradition juive du débat »Aussi, on ne peut pas spiritualiser à l’infini le pouvoir afin de l’apprivoiser. Est-il juste par exemple, de demander d’entrer dans un chemin de pardon alors que les abus de pouvoir sont encore niés dans une affaire ? À ce jeu-là, on risque d’entraîner des hommes et des femmes dans la violence ou un repli amer et modèle des études de pénibilitéQuel est ce chantier qui s’ouvre à nous ? Il s’agit de clarifier et baliser dans l’Église les étapes de l’exercice du pouvoir, comme on peut diagnostiquer dans un lieu professionnel les gestes entraînant des douleurs au travail. Ainsi, dans ces études de pénibilité, on écoute d’abord les personnes qui subissent ces douleurs. Alors on expertise et on apporte les premières réponses en kinésiologie, afin de compenser telle pénibilité.→ ENTRETIEN. Rapport Sauvé Une reconnaissance du statut de victime, pour donner du sens à la réparation »Il nous faut faire de même en écoutant d’abord le témoignage des victimes d’abus de pouvoir dans l’Église. Alors nous pourrons apporter les règles de gouvernance adéquates afin de compenser tout abus. C’est un hôpital de campagne, nous dirait le pape François, qu’il faut ouvrir dans chaque diocèse pour nous mettre à l’écoute des personnes ayant subi ces Devillairs, doyenne de la faculté de philosophie de l’Institut catholique de Paris, le signalait à juste titre dans une récente tribune La participation de laïcs ou de femmes, parce qu’ils auraient telles qualités, ne modifieraient en rien une institution qui n’aurait pas d’abord modifié son mode de gouvernement. S’il y a abus sexuels, c’est parce qu’il y a aussi, et peut-être d’abord, abus de pouvoir, parce qu’il y a une institution qui l’autorise, le légitime, et le “blanchit”».Préférer la confiance à la réputationIl est donc pressant de libérer la parole. Beaucoup de victimes ont encore peur de témoigner des abus vécus, craignant à la fois d’attaquer l’Église et de ne pas être cru, ni même écouté. Comment se fait-il que l’Église oblige ces témoins à un tel parcours du combattant pour exprimer librement ce qu’ils ont vécu en son sein ?Il y a aussi parmi nous les clercs, une peur du repentir, afin de sauver notre réputation ou celle de l’Église. On remarque pourtant le respect naturel qu’insuffle une personne capable de reconnaître simplement ses fautes. On voit alors s’installer un malaise dans l’Église, où une hiérarchie n’ose pas reconnaître ses abus, sinon quand elle est mise au pied du mur. C’est pourtant un repentir sincère qui fera regagner la confiance.→ RELIRE. À Limoges, crispation autour du témoignage d’une victime d’abus sexuelsC’est après avoir médité les abus et dérives racontés par les moines des premiers siècles, que le patriarche des moines » a écrit la fameuse Règle de saint Benoit. Il a alors fixé des règles objectives de gouvernance pour le père abbé et son conseil, sans que son autorité en soit il est urgent à notre tour, que les pasteurs et les fidèles entrent dans une véritable considération des témoins des abus de pouvoir aujourd’hui dans l’Église. Alors nous pourrons discerner progressivement ensemble, les règles claires et paisibles de gouvernance au sein de l’Église. C’est bien le débat contradictoire que l’on doit inscrire dans le marbre de nos responsabilités pastorales, que l’on soit évêque, prêtre ou responsable laïc.

Deplus en plus de copropriétés font le choix de supprimer le poste de gardien. Les avantages en termes de réduction des charges sont tangibles et
Quel est le rôle d’une assemblée générale de copropriété ? L’assemblée générale de copropriété permet de prendre des décisions au nom du syndicat pour administrer l’immeuble. Les décisions prises en assemblée générale sont les seules à pouvoir exprimer juridiquement la volonté du syndicat. En effet, une convention signée entre copropriétaires ne permet pas d’adopter une disposition sur la gestion de l’immeuble. Qui sont les membres qui composent l’assemblée générale de copropriété ? Les copropriétaires sont membres de droit de l’assemblée générale de copropriété. Les tiers n’ont pas accès aux réunions de l’assemblée générale. En cas d’absence à l’assemblée générale de la copropriété, le copropriétaire peut se faire représenter. Il doit donner un mandat de représentation écrit appelé aussi un pouvoir, à la personne de son choix. Généralement, le syndic envoie avec la convocation un modèle de pouvoir pour l’assemblée générale de copropriété en pdf. Un mandataire ne peut pas avoir plus de trois délégations de vote. Les locataires ne sont pas membres de l’assemblée générale mais peuvent représenter leur bailleur. Bon à savoir le copropriétaire ne peut pas donner de mandat de représentation au syndic. Quelles sont les règles à respecter pour la convocation de l’assemblée générale des copropriétaires ? Il est primordial que la convocation de l’assemblée générale de copropriété respecte strictement certaines formalités. Tout d’abord, lassemblée générale de copropriété doit être convoquée par le syndic de copropriété. Lorsque le syndic n’agit pas, le président du conseil syndical peut, après avoir mis en demeure le syndic, convoquer lui-même l’assemblée générale. Ensuite, un copropriétaire peut également convoquer une assemblée générale si le syndicat des copropriétaires n’a pas de syndic. Tous les copropriétaires doivent être convoqués par une notification à leur domicile connu. La convocation doit être faite par lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre recommandée électronique ou par remise contre récepissé ou émargement. La convocation doit avoir lieu 21 jours avant la date de l’assemblée générale. En cas de non-respect, les décisions de l’assemblée générale de copropriété pourront être contestées et l’annulation de l’assemblée générale de copropriété pourra être demandée. Certaines mentions doivent obligatoirement figurer sur la convocation, comme le lieu, la date et l’heure de la réunion par exemple. L’ordre du jour de l’assemblée générale de copropriété doit impérativement être joint à la convocation de l’assemblée générale de copropriété. Cet ordre des résolutions énumère les questions sur lesquelles les copropriétaires devront se prononcer lors de l’assemblée générale de copropriété. Seules les questions inscrites à l’ordre du jour peuvent être votées lors de l’assemblée générale. Quelle est la différence entre l’assemblée générale ordinaire et l’assemblée générale extraordinaire ? L’assemblée générale de copropriété doit être convoquée une fois par an. Cette assemblée annuelle est appelée assemblée générale ordinaire. L’assemblée extraordinaire est convoquée lorsqu’une décision ne pouvant pas attendre la prochaine assemblée ordinaire doit être prise. Bon à savoir il existe également des assemblées particulières, qui ne concernent que certains copropriétaires. Que doit contenir le procès-verbal d’assemblée générale ? Un procès-verbal d’assemblée générale de copropriété doit être dressé à la suite de l’assemblée générale. Ce procès-verbal consigne l’ensemble des décisions prises durant l’assemblée générale. Le procès-verbal de l’assemblée générale de copropriété doit respecter un certain formalisme pour être valide. Comment calculer le nombre de voix dont dispose un copropriétaire ? Le nombre de voix d’un copropriétaire est proportionnel au nombre des tantièmes qu’il détient. Toutefois, lorsque la quote-part des parties communes d’un copropriétaire représente plus de la moitié de l’ensemble, il dispose d’un nombre de voix limité à la somme des voix des autres copropriétaires. Bon à savoir il n’est pas possible de modifier la répartition des voix par une clause du règlement de copropriété. Quelle est la majorité nécessaire pour adopter les résolutions ? L’assemblée générale de copropriété adopte généralement les décisions à la majorité simple. Cela correspond à la majorité des voix exprimées par les copropriétaires présents, représentés ou ayant voté par correspondance. Exemples travaux nécessaires à la conservation de l’immeuble ainsi qu’à la préservation de la santé et de la sécurité physique des occupants ; les modalités de réalisation et d’exécution des travaux rendus obligatoires travaux d’accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite sauf s’ils affectent la structure de l’immeuble ; la suppression des vide-ordures pour des impératifs d’hygiène ; etc. Dans certains cas, les décisions sont adoptées à la majorité des voies de tous les copropriétaires présents, représentés et absents. Exemples autoriser certains copropriétaires à effectuer à leurs frais des travaux affectant les parties communes de l’immeuble ; désigner ou révoquer le syndic et les membres du conseil syndical ; décider des modalités d’ouverture des portes d’accès à l’immeuble ; installer des compteurs d’eau froide divisionnaires, de compteurs d’énergie thermique ou de répartiteurs de frais de chauffage, etc. Certaines décisions requièrent la double majorité. Cela correspond à la majorité de tous les copropriétaires détenant les ⅔ des voix. Exemples actes d’acquisition immobilière et certains actes de disposition ; modification du règlement de copropriété lorsque cela concerne la jouissance, l’usage et l’administration des parties communes ; suppression du poste de concierge ou de gardien, etc. Enfin, certaines décisions doivent être prises à l’unanimité. Exemples modification de la répartition des charges ; Aliénation de parties communes dont la conservation est nécessaire au respect de la destination de l’immeuble, etc. Bon à savoir En cas d’irrégularité dans le déroulement de l’assemblée générale de copropriété, il est possible de demander l’annulation de l’assemblée générale de copropriété. Le recours à un avocat est nécessaire pour vous accompagner dans cette procédure. Mise en ligne 21 juillet 2021 Rédacteur Philippine de BEAUMONT, Diplômée de l’Université Paris Nanterre. Sous la direction de Maître Eléonore de GANAY, Avocate au Barreau de Paris. Vous avez besoin de conseils ? Lesprincipaux abus des syndics de copropriété. A quelques semaines de la présentation en conseil des ministres du projet de loi Duflot dont un volet concernera l’encadrement des prestations Bonjour, Je suis locataire dans un immeuble parisien, comportant 2 entrées l’une principale avec de nombreuses marches, et l’autre donnant sur une rue latérale, sans marches ascenseur, et donc très utile pour toutes personnes à mobilité réduite poussette, fauteuils roulants, personnes âgées. Depuis peu, le conseil syndical a décidé de sécuriser les 2 entrées de l’immeuble par des badges et des visiophones. Dès 20H, l’entrée latérale – la seule sans marches ! – est fermée, et le badge devient inopérant il faut se faire reconnaître par le gardien via le visiophone, qui a ordre de filtrer les personnes en fonction de leur mobilité réduite ou non. A partir de 22h, l’entrée principale se ferme également ; et là encore, le badge ne sert à rien ; il faut là encore appeler le gardien par le visiophone pour qu’il nous reconnaisse et nous ouvre. Questions 1 Sur quelles bases légales le conseil syndical peut-il décider de fermer l’accès secondaire à 20h pourquoi pas à 18h par exemple ? 2 Du point de vue des personnes à mobilité réduite empruntant l'entrée latérale, n'est-ce pas discriminatoire d'appliquer une heure de fermeture 2H plus tôt que pour l'entrée principale? 3 Est-il légal d’être obligé, pour rentrer CHEZ SOI, de se faire reconnaître par un gardien, qui peut changer tous les soirs et éventuellement ne pas nous reconnaître ? 4 En tant que locataire, que pouvons-faire pour éventuellement contester ces décisions du conseil syndical et demander des aménagements, voire des modifications ? Merci d’avance pour votre réponse et vos conseils. Acet égard, la vaccination pour lutter contre la Covid-19 ne peut pas être imposée aux gardiens et employés d 'immeuble, sous peine de sanctions vis-à-vis de l' employeur. Mieux, le syndic, les copropriétaires et / ou locataires n’ont ni à exiger une quelconque vaccination, ni à être informé de leur statut vaccinal.
L’abus de faiblesse correspond au fait de profiter de la vulnérabilité d’une personne afin de lui faire faire des choses qu’elle n’aurait pas faites autrement. Il s’agit d’un délit qui est caractérisé à l’article 223-15-2 du Code pénal. C’est le cas par exemple du dépanneur qui abuserait d’une personne âgée pour lui faire accepter un devis d’un montant exorbitant. La victime peut porter plainte pour obtenir la condamnation de l’auteur des faits. Elle peut aussi obtenir l’annulation du contrat souscrit » De cette définition générale, l’on peut retenir deux éléments un état de faiblesse ou d’ignorance, et l’abus de cet état par un tiers, pour obtenir un avantage excessif. L’abus de faiblesse correspond donc au fait de profiter de la vulnérabilité d’une personne afin de la forcer à faire des choses qu’elle n’aurait pas faites autrement. Il s’agit d’un délit qui est caractérisé à l’article 223-15-2 du Code pénal. Cet article dispose Est puni de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende l’abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de la situation de faiblesse soit d’un mineur, soit d’une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur, soit d’une personne en état de sujétion psychologique ou physique résultant de l’exercice de pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement, pour conduire ce mineur ou cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables ». En outre, l’article 223-15-2 du Code pénal prévoit une sanction pour l’auteur des faits préjudiciables d’un montant de 375 000 euros d’amende, assorti d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison. L’abus de faiblesse est grave, afin de le comprendre, le combattre et de vous en protéger voici les éléments caractéristiques de l’abus de faiblesse I, puis la procédure de dépôt de plainte II et enfin les recommandations permettant de se prémunir d’un abus de faiblesse III Avant de porter plainte pour abus de faiblesse sur personne âgée, il est nécessaire de prouver l’abus de faiblesse. Pour cela, il est nécessaire de réunir deux éléments un élément matériel et un élément intentionnel. Pour la résolution de vos problèmes relatifs de succession, nos avocats sont disposés à vous aider. Téléphonez-nous au 01 43 37 75 63 ou remplissez le formulaire en cliquant sur le lien La qualité de la victime. Avant de porter plainte pour abus de faiblesse, il est nécessaire de réunir plusieurs conditions tenant tout d’abord à la qualité de la victime, condition préalable même pour porter plainte dans un tel cas, de l’existence d’un élément matériel et d’un élément intentionnel. En ce qui concerne la condition préalable, il apparaît que la personne victime d’un abus de faiblesse, doit être soit un mineur, soit concerner une personne particulièrement vulnérable pour que la sanction de l’article L223-15-2 soit applicable. La loi fixe pour cela une liste de critères de vulnérabilité, notamment l’âge ou la déficience physique ou psychique, soit encore l’état de sujétion psychologique d’une personne. Même si l’on ne peut nier que la lucidité de la victime lors de la conclusion de l’acte est au cœur de la notion de vulnérabilité, on ne peut que constater que l’article 223-15-2 du Code pénal ne fait aucune référence expresse à l’exigence d’un consentement libre et éclairé, condition de validité des conventions, ni à l’insanité d’esprit cause de nullité des libéralités. Il apparaît donc que le critère principal pour caractériser la vulnérabilité de la personne est donc la vulnérabilité même de la victime et non un critère découlant du droit des contrats ou applicable aux donations. Aucune référence non plus à l’existence d’un régime de protection, tutelle ou curatelle, qui permet l’annulation de certains actes antérieurs au jugement d’ouverture. L’élément matériel. S’agissant de l’élément matériel du délit, cela consiste en un abus » de la situation de vulnérabilité de la personne. La formule n’est pas très claire, mais la chambre criminelle de la Cour de cassation a refusé de renvoyer au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité QPC, alléguant sa non-conformité à l’exigence de clarté et de précision des textes en matière pénale. Ce qui importe donc, c’est que l’abus ait conduit la victime à un acte ou une abstention qui lui sont gravement préjudiciables ». La jurisprudence n’exige pas que l’auteur ait eu recours à la contrainte ou à des manœuvres frauduleuses au sens du délit d’escroquerie. Ce qui importe donc, c’est l’état de vulnérabilité initial, et le profit tiré de cet état de vulnérabilité, qui impacte le patrimoine ou la personne même victime. Par exemple, en présence de celles que l’on peut appeler les victimes privilégiées » de l’abus de faiblesse, à savoir les personnes âgées, fortunées, seules et sans héritiers directs, l’abus consiste en général à s’immiscer dans la vie quotidienne de la victime, à se rendre indispensable, à l’isoler encore plus qu’elle ne l’est, allant parfois jusqu’à organiser autour d’elle un réseau de personnes aptes à diriger ses décisions patrimoniales. La complicité de ces personnes qualifiées peut alors conduire à la ruine de la victime, par des manœuvres plus que frauduleuses. L’auteur cherche ainsi à devenir la personne de confiance, voire le fils ou la fille de substitution de la victime. Il devient alors aisé d’obtenir d’elle des actes variés permettant de la dépouiller afin de s’enrichir à ses dépens. Pour ne donner qu’un exemple, a été condamné le maire d’une commune qui, ayant rencontré la victime à l’occasion de l’organisation des obsèques de son époux et ayant décelé sa solitude et son état de santé déficient, s’était mis à lui rendre régulièrement visite, l’avait sensibilisée à ses problèmes financiers, et avait fini par lui réclamer de l’argent, de plus en plus d’argent, demandes auxquelles elle n’osait pas s’opposer, à tel point qu’elle s’était mise dans une situation financière précaire, avait dû souscrire un emprunt et s’est retrouvée interdite bancaire. Cette particulière malice dans le détournement de sommes importantes montre l’abus même et la vulnérabilité affective et matérielle de la victime, l’élément matériel de l’infraction est donc particulièrement facile à caractériser ici. Ainsi, il est d’abord nécessaire de réunir un élément matériel qui correspond à la démonstration de la vulnérabilité de la personne. Il faut souligner qu’à ce titre, le médecin peut s’affranchir du secret professionnel afin de livrer les éléments permettant d’évaluer l’état d’esprit de la victime. L’élément intentionnel. Dans un second temps, il est nécessaire de démontrer la présence d’un deuxième élément l’élément intentionnel. Celui-ci, un peu plus difficile à prouver, correspond à la preuve que la personne accusée voulait abuser de la victime en ayant conscience de son état.Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 12 janvier 2000, En d’autres termes, il s’agit ici de démontrer que la personne accusée de l’abus de faiblesse avait conscience de l’état de la victime et avait pour clair objectif d’abuser de celle-ci, et donc de vicier son consentement. L’élément intentionnel est difficile à caractériser, mais les formations de jugement peuvent procéder par déduction, par faisceau d’indices concordants. En effet, une personne proche, abusant matériellement d’une personne vulnérable ne pouvait avoir pour volonté, qu’un dessein frauduleux. L’étude des éléments matériels, sommes versée, opérations bancaires et patrimoniales réalisées, permettra de mettre en avant le projet malicieux de la personne soupçonnée d’abuser de la vulnérabilité d’une personne. II. Plainte pour abus de faiblesse sur personne agée la procédure Porter plainte pour abus de faiblesse sur personne âgée est possible en suivant une certaine procédure. Il faut cependant préciser au lecteur qu’il s’agit d’une procédure longue et complexe, dont il est nécessaire de prendre conscience de son ampleur. L’accompagnement par un avocat est vivement conseillé. Porter plainte pour abus de faiblesse sur personne âgée l’action civile. L’action civile devant le juge pénal est ouverte à toute personne ayant subi un préjudice certain et personnel découlant directement de l’infraction. C’est-à-dire la victime elle-même, mais aussi ses enfants ou héritiers, si leurs droits ont été atteints. Elle est alors jointe à l’action publique et est recevable pour tous les chefs de dommages aussi bien matériels que corporels ou moraux, découlant des faits objet de la poursuite. Le juge pénal statuera ainsi sur les demandes civiles, découlant de l’action pénale. En d’autres termes, de la sentence pénale dépendra la réparation pécuniaire aux demandeurs. Porter plainte pour abus de faiblesse sur personne âgée reviendrait donc à la victime directe du délit, c’est-à-dire la personne vulnérable dès qu’elle a pris conscience de l’abus, elle peut se constituer partie civile et agir, par voie d’action ou d’intervention, devant le juge pénal. Il est cependant fréquent, lorsque la victime est une personne très âgée, qu’elle ait été ensuite placée sous un régime de protection tutelle, curatelle, sauvegarde de justice …. Dans ce cas, l’action pourra être exercée par la personne qui détient le pouvoir de réaliser une telle action le tuteur ou le curateur, avec ou sans l’accompagnement de la victime le cas échéant. Toutefois, il arrive que la victime n’ait pas conscience d’avoir été abusée et, en conséquence, ne porte pas plainte. Cela n’est pas un obstacle à la saisine du juge pénal. Rappelons que le consentement de la victime n’est pas un fait justificatif en droit pénal c’est-à-dire que des poursuites seront possibles néanmoins son acquiescement aux actes litigieux en cause, et que la poursuite du chef d’abus de faiblesse n’est pas conditionnée à une plainte de cette dernière. Après le décès de la victime, une action est également envisageable par les héritiers de cette dernière ou par l’administrateur de la succession, en vue de la reconstitution de l’actif successoral. En la matière, l’Assemblée plénière de la Cour de cassation a consacré la transmissibilité de l’action civile de la victime directe à ses héritiers, au visa des articles 2 et 3 du Code de procédure pénale, et de l’article 731 du Code civil, tout en l’entourant de strictes conditions. Ces articles disposent L’action civile en réparation du dommage causé par un crime, un délit ou une contravention appartient à tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement causé par l’infraction. La renonciation à l’action civile ne peut arrêter ni suspendre l’exercice de l’action publique, sous réserve des cas visés à l’alinéa 3 de l’article 6. » article 2 du Code de procédure pénale. Que L’action civile peut être exercée en même temps que l’action publique et devant la même juridiction. Elle sera recevable pour tous chefs de dommages, aussi bien matériels que corporels ou moraux, qui découleront des faits objet de la poursuite » article 3 du Code de procédure pénale. Les héritiers peuvent toujours, bien sûr, poursuivre l’action engagée au pénal de son vivant par la victime. Mais, si elle n’a pas agi, ils ne peuvent se constituer parties civiles devant le juge que par voie d’intervention, c’est-à-dire si le ministère public a déjà engagé l’action, et si leur auteur n’avait pas renoncé, de son vivant, à l’action civile. Il est, en effet, possible de mener une action au civil pour vice du consentement s’il y a eu dol, violences physiques ou morales. Il est en conséquence possible de mener une action en annulation pour trouble mental. L’article 414-1 du Code civil dispose en la matière Pour faire un acte valable, il faut être sain d’esprit. C’est à ceux qui agissent en nullité pour cette cause de prouver l’existence d’un trouble mental au moment de l’acte ». L’article 414-2 du Code civil poursuit De son vivant, l’action en nullité n’appartient qu’à l’intéressé. Après sa mort, les actes faits par lui, autres que la donation entre vifs et le testament, ne peuvent être attaqués par ses héritiers, pour insanité d’esprit, que dans les cas suivants 1° Si l’acte porte en lui-même la preuve d’un trouble mental ; 2° S’il a été fait alors que l’intéressé était placé sous sauvegarde de justice ; 3° Si une action a été introduite avant son décès aux fins d’ouverture d’une curatelle ou d’une tutelle ou aux fins d’habilitation familiale ou si effet a été donné au mandat de protection future. L’action en nullité s’éteint par le délai de cinq ans prévu à l’article 2224 ». L’inconvénient de cette procédure réside dans le fait que c’est la victime qui doit porter plainte ; ce qui peut s’avérer particulièrement difficile dans la mesure où celle-ci n’est pas nécessaire consciente d’avoir été abusée. III. Abus de faiblesse s’en protéger Afin de se prémunir de ces abus commis sur des personnes vulnérables, il est peut apparaître comme fortement recommandé de surveiller le plus possible les personnes vulnérables, d’être présent et vigilant. Par ailleurs, la majorité des personnes touchées par les abus de faiblesse sont des personnes présentant une certaine vulnérabilité due à l’âge. Il est possible de distinguer trois principales catégories de personnes touchées par de tels abus les mineurs, les personnes en état de sujétion psychologique et physique et les personnes souffrant d’une vulnérabilité particulière. Il faut ici souligner que des procédés, tels que la curatelle, sont disponibles afin de protéger vos proches avant d’avoir à porter plainte pour abus de faiblesse sur personne âgée. La tutelle ou la curatelle permettent ainsi d’accompagner la personnel vulnérable en fonction de son degré d’atteinte, et lui permettre de faire des actes valables, qui n’atteignent pas abusivement son patrimoine. Ces deux procédés sont, en effet, très bien encadrés et un équilibre entre pouvoirs et contre-pouvoirs permet de sécuriser le patrimoine de la personne vulnérable et les actes réalisés par le tuteur ou le curateur. SOURCES ABUS DE FAIBLESSE, ARTICLES L223-15-2 ET SUIVANT DU CODE PÉNAL COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, DU 12 JANVIER 2000, ARTICLE 1137 DU CODE CIVIL ARTICLE 8 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE ARTICLE 414-1 ET 414-2 DU CODE CIVIL ARTICLE 2 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE ARTICLE 3 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE Cet article a été rédigé pour offrir des informations utiles, des conseils juridiques pour une utilisation personnelle, ou professionnelle. Il est mis à jour régulièrement, dans la mesure du possible, les lois évoluant régulièrement. Le cabinet ne peut donc être responsable de toute péremption ou de toute erreur juridique dans les articles du site. Mais chaque cas est unique. Si vous avez une question précise à poser au cabinet d’avocats, dont vous ne trouvez pas la réponse sur le site, vous pouvez nous téléphoner au 01 43 37 75 63.
Jusquà présent, seul le président du conseil syndical ou un copropriétaire qui réussissait à rassembler 25 % des voix de l’immeuble pouvait demander une convocation. Désormais, un
Cet article date de plus de quatre ans. Publié le 11/10/2017 2054 Durée de la vidéo 3 min. FRANCE 2 Article rédigé par Les concierges peuvent désormais donner des PV. 22 gardiens d'immeubles, salariés d'un même bailleur, ont été assermentés par le tribunal d'instance de Calais. Ils sont un peu plus que des gardiens d'immeubles, ici à Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais. Chaque matin, Éric et Jean-Luc font leur ronde les encombrants déposés n'importe où, parfois des dégâts plus importants, mais comme ils sont assermentés, ils ne vont pas en rester là. Après une enquête de voisinage, s'ils trouvent le fautif, ils pourront verbaliser. Ce qui lui permet de mettre un PV, c'est cette carte officielle, délivrée par la préfecture. Pour non-respect du tri sélectif 35 euros d'amende, un dépôt sauvage de déchets, c'est 68 euros et pour un tag ou un graffiti, cela peut monter jusqu'à 3 750 euros. A chaque fois, le PV doit être validé par le procureur. Dans ces 200 logements sociaux, beaucoup ont appris à connaître ces gardiens. L'office HLM a fait assermenter cinq agents et selon eux, le test sur un an est concluant. JvRJYL.
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